mardi 31 janvier 2012

Meta & The Cornerstones

Meta & The Cornerstones est une formation new-yorkaise au reggae roots rimant avec paix, amour et harmonie.
Originaire du Sénégal, Meta Dia grandit en écoutant les sons joués par sa mère, Bob Marley, Gregory Isaacs ou encore Morgan Heritage. A l’adolescence, il se laisse entraîner dans les vibrations hip-hop et devient un artiste armé de revendications politiques, désapprouvé par le gouvernement sénégalais sous le nom de Meta Crazy. Naturellement, il revient vers la grandeur du reggae, adoucit le moyen d’expression et la forme du message, et reprend son véritable nom, Meta Dia. Il part ensuite pour New-York, ce qui lui permet de maîtriser mieux l’anglais et de jouer pleinement sa musique, dans une ville dont il apprécie la multi-culturalité. A partir de 2005, Meta Dia rencontre, à New-York, les musiciens du groupe (Aya Kato, Shahar Mintz, Daniel Serrato, Adrian Djoman, Freddy McCondichie et Larry McDonald), pour composer ensemble une musique spirituelle pour l’âme, un reggae roots au message positif et élévateur, exprimé en anglais, en wolof, sa langue natale, et en français. En 2008 sort Forward Music, un premier album autoproduit enregistré entre Brooklyn et Washington DC qui annonce la voie choisie par le groupe. Un remix du titre « Somewhere In Africa », en combinaison avec Peetah Morgan, est sorti début 2010. Pour le second opus, Ancient Power, ils souhaitent marquer davantage le lien entre l’Afrique et la Jamaïque, avec notamment Sidney Mills de Steel Pulse pour co-produire l’album au côté de Meta Dia. Il est enregistré au mythique studio Tuff Gong de Kingston, invitant, entre autres, les musiciens Dean Fraser, Squidly Cole, Mickey Chung, mais aussi Damian Marley et Capleton. Meta Dia a l’honneur d’ouvrir en acoustique sur la tournée française de Dub Inc en ce mois de novembre. Finissant les dernières retouches de l’album, l’Ancient Power Tour sera certainement un événement de l’été prochain à ne pas manquer !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #21 - décembre 2011/janvier 2012)

lundi 30 janvier 2012

Baron Black

Voilà près de deux décennies que Baron Black est devenu une figure de la scène reggae dancehall. 2011 est pourtant l’année de son premier album solo. Celui-ci s’intitule Tradisyon Mwen et révèle les facettes restées dans l’ombre du Martiniquais.
En fondant au début des années 1990, avec son alter-ego King Kalabash, la Big Famili, union de forces artistiques, Baron Black participe à plusieurs disques, des centaines de scènes et de nombreux featuring. Des années d’expérience accumulées jusqu’à sentir l’envie de ce premier album solo. Il compose le titre d’ouverture, « Man Mwe »,  pour sa mère alors qu’elle est condamnée par la maladie. Ce sera le point de départ du projet : réaliser un opus orienté vers les racines et les traditions, revenir sur l’identité de tout un peuple. Des textes en créole sur des instrumentaux calés sur le tempo du nyabinghi. Mêlant retour vers les origines et réalité actuelle, Baron Black aborde aussi bien les inégalités sociales et l’amour que ce qui touche directement à l’actualité, comme les guerres, les grèves… Lui qu’on avait l’habitude de côtoyer en vrai toaster adopte sur certains titres un chant à la manière des anciens, à qui il doit toute l’inspiration de cet album authentique. Ceci n’est pas si surprenant puisqu’il s’avoue influencé aussi bien par U-Roy, Capleton, Tiger que Gregory Isaacs, Dennis Brown ou Garnett Silk. Enregistré dans son studio Black House à Pantin, trois années ont été nécessaires pour réunir la matière sonore de Tradisyon Mwen. L’aventure n’a pas manqué d’accueillir quelques invités au passage, comme Neg Lyrical et Natwal. Des concerts acoustiques pour présenter les vibrations de cet opus sont prévus pour l’année prochaine. En attendant, Baron Black et King Kalabash sont toujours parés pour le sound system et un nouveau street album de la Big Famili est également en préparation.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #21 - décembre 2011/janvier 2012)

dimanche 29 janvier 2012

Noble Society

Noble Society est un collectif de musiciens à l’énergie positive : Jahdan Blakkamoore, Diego Fuego Campo et Delie Red X - nés respectivement en Guyane, Espagne et Jamaïque, mais qui ont tous grandis dans les quartiers de Brooklyn - en forment le noyau dur.
Il y a de cela une dizaine d’années, Jahdan et Diego se rencontrent lors d’une session studio de Afu Ra à Brooklyn, alors que Delie est le cousin d’un ami d’enfance de Jahdan. Ensemble, ils composent une musique éclectique et porteuse d’un message profond, qui se veut social, transcendant les barrières et créant ponts et connexions, avec un son urbain variant entre hip-hop et reggae-dancehall, explorant sans limites des sonorités flamenco, cumbia, dubstep, jazz, bossa-bova, ambient grooves… Influencé en premier lieu par sa grand-mère et les musiciens de sa famille, Jahdan se laisse charmer par les talents de Bob Marley, Jimmy Cliff, Skatalites, Stevie Wonder ou Diana Ross. Pour Diego également, les influences en matière de bonne musique sont variées, citant aussi bien The Fugees, James Brown, Lil Wayne que Sizzla, Peter Tosh et Martin Luther King, ou encore Mozart et Bach. Leur inspiration provient simplement de la vie, des actes commis, de ce qu’il se passe autour, et de ce qui les touche. Leur troisième opus, PPM (pour Powerful, Painful, Music) a été co-produit avec l’équipe française d’Ovaground. Certains instrumentaux composés dans l’hexagone, les sessions vocales enregistrées à New York, le mixage réalisé à Londres… Le message développé tout au long de PPM suggère conscience, connaissance, créativité et indépendance. Sur scène, Jahdan Blakkamoore et Delie Red X au chant, Diego Fuego Campo à la guitare, sont accompagnés de Rory Jackson à la basse, Madhu Sidappa à la batterie, Borahm Lee aux claviers, Troy au saxophone et Omar à la trompette. Avant une tournée européenne de Noble Society l’année prochaine, “4 Life”, le premier vidéo clip extrait de l’album, est visible sur Internet et sera suivi d’une mixtape. Laissez-vous contaminer par l’énergie explosive de Noble Society.

Simba

http://noblesociety.com

(pour Reggae Vibes Magazine #21 - décembre 2011/janvier 2012)

samedi 28 janvier 2012

Dar-K

Depuis la sortie, au printemps 2010, de son second album Crescendo, Dar-K ne cesse de faire parler de lui, poursuivant ses efforts pour aller toujours plus haut.
Après des débuts en sound system et un premier album, Sur La Route De Zion, sorti en 2009, Dar-K enchaîne avec la sortie de Crescendo, marquée par une soirée d’envergure organisée par son label Arkaya Music, au Cargo à Caen, en juin 2010, accueillant pour invités Lyricson et Nico D, déjà présents sur ses albums. Les clips de « Ma Génération » et « Le Sourire du Ghetto » font leur apparition sur la toile, révélant cette atmosphère réaliste et humaniste du chanteur. Les concerts dans toute la France se multiplient ainsi qu’un passage au Rototom Sunsplash Festival espagnol, en août 2010, puis d’un second, l’été dernier, après leur victoire à l’European Reggae Contest pour représenter la France, se démarquant de Rod Anton & The Ligerians et San Jyla. Devancés par les allemands de Dub à la Pub, Dar-K et le Arkaya Music Band remportent la seconde place à la finale à Barcelone avec le Prix Spécial du jury qui leur vaut d’être programmés en tête d’affiche de la Lion Stage le premier jour du Rototom Festival. Ils saisissent également l’opportunité de jouer au festival off du Reggae Sun Ska à Pauillac. Depuis le 28 mai dernier est disponible la street tape Maximum 2 où Dar-K revient avec du fast style, des productions ragga-hip-hop, mais aussi des riddims reggae comme le Longtime de Special Delivery. Le troisième album est en pleine préparation, sortie annoncée pour 2012. Dar-K laisse entendre qu’il toucherait bien au reggae acoustique et au plaisir de reprendre la guitare sur scène, de continuer de sortir des clichés du reggae et de s’affirmer toujours par la subtilité avec laquelle il manipule les mots. D’ici-là, le documentaire Crescendo, nous entraînant dans le quotidien et le parcours du groupe, des débuts jusqu’à leur premier passage au Rototom, sera diffusé sur Demain TV et Normandie TV. Le label prévoit également d’autres clips, ambitionnant de compléter la musique par l’image. Et toujours des concerts un peu partout en France… Toutes les dates disponibles sur www.dar-k.com.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #21 - décembre 2011/janvier 2012)