Free Rein est votre sixième album ! Quelle particularité a-t-il par
rapport aux précédents ?
Cet
album couvre vraiment plusieurs genres de musique. Souvent, les gens pensent
que nous ne jouons que du reggae, mais nous y avons toujours intégré d’autres
styles. Le reggae occupe évidemment une grande place dans Free Rein, mais nous apprécions vraiment les mélanges. Ça peut
sonner rock, folk, R&B, jazz… Il suffit d’écouter « Trap
Door », « Constellation », « Healing » ou
« Patience »… pour s’en rendre compte.
Quelle est la première chanson de la tracklist qui a été écrite ?
« Celebrate »,
la première piste du disque, est aussi la première chanson que nous avons
écrite pour ce nouvel album. Elle a une bonne énergie, nous l’avons faite pour
encourager notre public à penser positivement : « Time to focus, stand tall and stand proud, celebrate we will,
keep it together live stronger, mentally strong to live longer, and in the
present gonna stay up together won’t drown… ».
Quand ont été prêtes toutes les chansons de Free Rein ? Où les avez-vous enregistrées ?
Nous
avons composé toutes les chansons au cours des deux dernières années. En fait,
nous avons tendance à sortir un album tous les deux ou trois ans, en y
réfléchissant. C’est le temps qu’il nous faut pour concevoir un nouveau projet
d’un bout à l’autre. Nous avons enregistré Free
Rein à San Diego, Californie, aux Signature Sound Studios.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Nous
pensons que nous vivons à une époque où les personnes avec des différences ne
sont pas acceptées comme elles le devraient… Notre message est que nous voulons
que nos auditeurs soient fiers de leurs différences. Vous devez être fier de
qui vous êtes pour pouvoir conquérir le monde, alors seulement vous aurez la
liberté de le faire ! Libre cours, c’est ce que signifie « free rein ».
Vous êtes-vous senti plus libres pour la réalisation de cet
album ?
Nous
n’avons jamais ressenti de pression en créant ou en enregistrant notre musique pour
un de nos albums… Nous le faisons vraiment à chaque fois par amour. Nous pouvons
dire que nous nous sommes toujours sentis libres dans ce que nous faisons.
Si vous deviez choisir seulement trois des douze chansons de Free Rein, ce serait lesquelles et
pourquoi ?
Eh
bien, je dirais « City Life », « Trap Door » et « Settle
Down Easy », ce sont mes préférées. Toutes les trois sont très agréables à
jouer en live !
Est-il facile pour vous d’écrire sans arrêt de nouveaux textes ?
Non,
on ne peut pas dire que ce soit simple, il me faut beaucoup de temps pour
écrire des paroles. Je ne veux jamais forcer les choses, donc je dois juste
attendre que ce que ce soit le bon moment pour écrire et que l’inspiration soit
là.
Chaque album de Rebelution semble être un chapitre de votre histoire
musicale. Avez-vous une idée de l’atmosphère qui accompagnera le
prochain ?
C’est
difficile à dire mais nous continuerons de travailler au croisement de
différents genres de musique pour chaque album du groupe. Nous pensons que cela
nous distingue en jouant de la musique inspirée du reggae mais qui ne se limite
pas uniquement à ça.
Est-il important pour vous de proposer tous vos albums en streaming et
en téléchargement, mais aussi en CDs et en vinyle ?
Oui,
ça l’est ! Au fur et à mesure que nous avançons vers une musique écoutée
exclusivement par voie électronique, il est toujours important pour nous que
les gens puissent acquérir et conserver un objet physique, s’ils le souhaitent.
Nous considérons les CDs et les vinyles comme des objets de collection. Il y a toujours
des auditeurs qui choisissent d’écouter notre musique de cette façon, même
s’ils sont moins nombreux. Nous devons leur permettre d’avoir entre leurs mains
les différentes parties de Rebelution.
Qu’allez-vous faire d’ici la fin de l’année ?
Nous
terminons actuellement la tournée d’été de Free
Rein avec Stephen Marley, Common Kings, Zion-I et DJ Mackle… Après cela,
nous aurons quelques mois de repos avant de reprendre les concerts en hiver.
Avez-vous des dates en France bientôt ?
Je
crois que nous n’avons pas encore de concerts planifiés en France pour
l’instant, mais nous savons que nous avons beaucoup de fans ici et qu’il est
temps pour nous de revenir.
Pour finir, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs de Reggae Vibes
Magazine ?
Merci
d’écouter Rebelution et de nous soutenir au fil des années. Nous sommes très
reconnaissants envers nos fans français. A très bientôt !
Simba
(pour Reggae Vibes Magazine n°62 - octobre/novembre 2018)
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