L’italien
Lion D vient de sortir, le 2 mai, un nouvel album intitulé Mandala,
sur le label Sugar Cane Records. Inaugurant son nouveau pseudonyme, David Lion,
il reflète toute la maturité acquise au long de quatre albums et plus de dix
années de reggae au compteur. Le lion n’a pas fini d’arpenter les bonnes vibes.
Comment
as-tu découvert le reggae ?
J’avais environ 16-17 ans quand j’ai découvert
le reggae et tout a commencé après avoir vu une vidéo d’un concert de Bob
Marley & The Wailers ! Je n’avais encore jamais vu ou entendu quelque chose
comme ça avant, j’en suis tout de suite tombé amoureux !
J’ai eu beaucoup d’influences au fil des
années et toutes ont joué un rôle important dans ma carrière. Elles m’ont
construit et aidé à grandir pour devenir l’artiste que je suis aujourd’hui. La
liste est longue et va des plus célèbres artistes reggae au ska, rocksteady,
rub-a-dub, digital reggae, mais aussi new roots et un peu dancehall. Ces
influences sont variées, je les ai intégrées et mélangées pour créer mon propre
style, c’est pourquoi mon objectif principal est d’essayer d’être moi-même. Je
ne veux pas sonner comme un autre artiste, je veux être vrai et authentique,
unique.
Quelle est
la première chanson que tu as enregistrée ? Ton premier concert ?
La première chanson que j’ai enregistrée a été
« Keep The Fire Burnin’ » au Kaya Sound Studio à Rimini, sortie en
2006. Et le premier show, ça devait être un peu avant… A l’époque, je n’avais
pas vraiment de groupe avec lequel je jouais, mais je faisais partie d’un sound
system avec des amis et je prenais le micro pour ambiancer leurs événements
dancehall.
La vie est un voyage et la musique aussi. Dans
la vie, tu apprends, tu grandis, tu te poses des questions, tu changes… J’ai
récemment sorti un nouvel album, Mandala, sur un nouveau label,
Sugar Cane Records. Je savais que cet album serait différent des précédents,
donc j’ai senti que c’était le moment de changer, et ce nouveau nom reflète
tous les changements et étapes que j’ai connus en tant qu’artiste et en tant
qu’homme.
Pour être honnête, je ne la vois pas vraiment
comme une discographie, je préfère la voir comme une image prise sous
différentes perspectives… Pour moi, c’est plutôt un retour dans le passé, à
travers l’espace et le temps, un voyage étape par étape, année après année,
chanson après chanson, album après album, qui m’a amené là où je suis
aujourd’hui… Et je suis sûr que le voyage a encore beaucoup à offrir !
Quel genre
de musique voulais-tu pour ce nouvel album, Mandala ?
Mon but était de réaliser un album qui
corresponde le mieux à ce moment particulier de ma carrière. Un reggae qui n’a
pas perdu son authenticité, mais en même temps capable d’aller au-delà des
limites du genre, un album avec des influences soul, pop et world… Vu que j’ai
le privilège de collaborer avec des musiciens, auteurs et chanteurs
passionnants, ce projet est aussi le résultat d’un super travail d’équipe.
J’ai commencé à travailler sur Mandala il
y a environ un an. Ce qui m’a inspiré le plus pour écrire les chansons de cet
album ? Entre autres, la vie, le monde dans lequel nous vivons, notre
époque, ma situation actuelle, mes rêves et aspirations, mon habileté à lire
entre les lignes…
Un mandala est statique et dynamique en même
temps. C’est un cercle qui capture l’image entière, le processus complet. Je
pense avoir beaucoup changé, comme personne et comme artiste, et cela se
reflète dans ma musique, dans l’écriture de mes chansons et mes différentes
manières de chanter aussi… Je voulais représenter ce moment de changement, et
comme je le mentionne dans le morceau final, m’ouvrir moi-même, me dévoiler
comme un mandala et montrer mes vraies couleurs… Je souhaitais aussi aller
au-delà des vieux stéréotypes du reggae, donc j’ai eu une approche totalement
différente avec ce projet, comparé aux précédents. Je suis davantage moi-même
sur cet album, plus humain et sincère, beaucoup plus mature… Ecoutez-le !
A propos de « Lost In The Desert »,
je voulais une chanson capable d’incarner l’esprit de cette nouvelle équipe,
Sugar Cane Records, donc j’ai choisi de travailler avec Jah Sun et Raphael,
deux artistes du label. Pour « Peaceful Warrior », je cherchais
vraiment un guerrier, j’ai logiquement opté pour l’original fireman Anthony
B.
La pochette de l’album a été réalisée par
l’illustrateur et designer graphique Alessandro Benassi.
Oui, l’été est la meilleure période pour les
concerts et festivals. Malheureusement, je ne viens pas en France cet été, mais
j’ai des concerts en Italie et en Europe ! Je tourne principalement avec
mon groupe, The Sound Rebels, même si je suis parfois accompagné d’autres
backing bands ou DJ.
Tourner autant que possible pour promotionner
le nouvel album, Mandala. A côté de ça, il y a quelques nouveaux
projets sur lesquels je travaille en studio, mais je ne peux rien dire pour
l’instant… C’est trop tôt et je préfère garder le suspense !
(pour Reggae Vibes Magazine #55 -
août/septembre 2017)
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