Bassiste,
sélecteur du Digital Sound, compositeur, producteur, fondateur du label Boom
Shak Records… ManuDigital continue d’explorer les envies et les possibilités
que lui inspire son goût pour le reggae.
Son
histoire avec la musique débute à ses 13 ans s’en essayant à la basse… A 19
ans, il intègre une grande école de jazz pour perfectionner son jeu et
approfondir la technique dans tous les styles. Aujourd’hui, ce sont Babylon
Circus, Brahim, Fefe Typical, Tonton David, Nuttea, Big Red, Daddy Mory, Daddy
Yod, Straïka D, Colocks, Danakil… avec qui Manu a eu l’occasion de faire sonner
la basse sur scène, sans oublier les artistes pour lesquels il a
enregistré : Matthew McAnuff, Jah Mason, Turbulence, Pressure… Il
expérimente la composition de riddims au début des années 2000. Avec son frère
Pokito, ingénieur du son, et le renfort de Big Marnier, Poppy, Da, Michey et
Vince, ils fondent le Digital Sound, pour partager leur passion et faire danser
autant que possible, épris par la culture sound system, les dubplates et les
clashs. Accoler son diminutif au nom du sound semble une évidence pour marquer
son identité de riddim maker. Ceci l’amène à travailler avec
différents labels sur des séries accueillant des noms reconnus de la scène
actuelle (Sizzla, General Levy, Perfect, Queen Omega…). En collaboration avec
le sound system suisse Roots From The Cold, il crée, l’année passée, Boom Shak
Records, dont la première sortie est le We Nah Bow riddim avec Sizzla, Perfect,
Trinity... Après les Rmx of the Week, les Digital Sessions, rendez-vous vidéo
du web, ne sont pas restées dans l’ombre, dévoilant, tous les dix jours, une
courte session live avec un nouvel invité, en compagnie de Manu muni de son
Casio MT 40, célèbre grâce à King Jammy et l’incontournable Sleng Teng riddim.
Parmi les épisodes déjà diffusés, Taïro, Brahim, Naaman, Pierpoljak, Don
Camillo, Tiwony… ManuDigital est aussi le réalisateur des derniers singles de
Bazil, « Musical Town », et de General Levy, « Roadblock ».
Pour 2013, à surveiller, les sorties de Boom Shak Records, la suite de la
diffusion des Digital Sessions avant une seconde saison qu’il rêverait
jamaïcaine, la concrétisation de collaborations avec Lord Zeljko… et toujours
sur scène, avec sa basse ou ses platines, notamment dès février pour donner la
réplique à Biga*Ranx. « Mes envies sont aussi nombreuses que les
facettes de la musique, il me faudrait plusieurs vies pour les
concrétiser ! »
Simba
(pour Reggae Vibes Magazine #28 - février/mars 2013)
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