samedi 25 août 2012

**Make Me Hot** mix on YouTube

**Make Me Hot** mix by Mr. Licious on YouTube!

**Make Me Hot** mix by Mr. Licious
'The Hottest Dancehall Gal Mix'
100% dancehall ladies tunes
mixed by Mr. Licious
selected by Simba


1. STACIOUS – Falling down 2. SPICE – Fight over man 3. CE’CILE – Playa 4. LADY SAW – Back shot 5. TANYA STEPHENS – Boom wuk 6. LADY SAW – Good wuck 7. SASHA – Wine gal wine 8. CE’CILE – Hot like we 9. LADY SAW – Power of the pum 10. MACKA DIAMOND – Wine 11. DANIELLE – Jamaican girl 12. TIFA – Move your body 13. TANYA STEPHENS – Female pimping 14. LADY G – Man a bad man 15. LISA HYPE – You make me sweat 16. NATALIE STORM – Back it up

vendredi 10 août 2012

Brand New Mix 2012 - "Make Me Hot" by Mr. Licious

**Make Me Hot** mix by Mr. Licious
100% Dancehall Ladies Tunes
mixed by Mr. Licious
selected by Simba


MAKE ME HOT - TRACKLIST:
01. STACIOUS – Falling down
02. SPICE – Fight over man
03. CE’CILE – Playa
04. LADY SAW – Back shot
05. TANYA STEPHENS – Boom wuk
06. LADY SAW – Good wuck
07. SASHA – Wine gal wine
08. CE’CILE – Hot like we
09. LADY SAW – Power of the pum
10. MACKA DIAMOND – Wine
11. DANIELLE – Jamaican girl
12. TIFA – Move your body
13. TANYA STEPHENS – Female pimping
14. LADY G – Man a bad man
15. LISA HYPE – You make me sweat
16. NATALIE STORM – Back it up

mercredi 8 août 2012

Reggae Addiction (Undisputed Records)

Avec la récente sortie de la compilation Reggae Addiction, qui succède à From France To Jamaica et au Cougar riddim, le label français Undisputed Records fait à nouveau parler de lui. Cette compile réunit une sélection des meilleurs titres produits par les labels européens ces derniers mois. La tracklist a tout ce qu’il faut pour accompagner l’été à la perfection, piochant avec maîtrise dans la diversité. Cette judicieuse sélection fait se côtoyer reggae et dancehall, des single hits (Vybz Kartel « Summer Time », Million Stylez « Ya Habibti », Collie Buddz « Too Watchy », Dub Inc et Tarrus Riley « No Doubt »…) et d’autres à découvrir impérativement (Shabu « Sensimillionaire » - et le riddim du même nom -, Tony Curtis « Fight It », l’impressionnante combinaison yardie sur « My People Rise »…), des jamaïcains, des européens, dont des français (Nuttea « So Lonely », Kenyon feat. Konshens « Du Même Bateau »…). Gage de qualité, une fois encore, les labels présents ont des noms bien évocateurs, Adde Instrumentals, Adonai, Damalistik, Dub Akom… Voilà qui devrait assurer à cette compilation de tourner massivement. Reggae Addiction est disponible depuis le 18 juin dernier chez tous les disquaires et sur les plateformes de téléchargement légal. A consommer sans modération !

Simba

Tracklist :
01. VYBZ KARTEL – Summer Time (adde instrumentals)
02. MR VEGAS – Beautifull Life (adde instrumentals)
03. MILLION STYLEZ – Ya Habibti (adonai music)
04. KONSHENS – Citizen Of The World (damalistik)
05. COLLIE BUDDZ – Too Watchy (upsetta records)
06. DUB INC & TARRUS RILEY – No Doubt (dub inc)
07. JAH MASON – Here Comes (rise & shine band)
08. LUCIANO, ZAREB, FANTAN MOJAH, TURBULENCE, MICKEY GENERAL, LUTAN FYAH, SPECTACULAR & MIKEY MELODY – My People Rise (undisputed records)
09. PRESSURE – Be Conscious (dub akom)
10. CAPLETON – Working On (ghetto scorp prod)
11. KENYON & KONSHENS – Du Même Bateau
12. TONY CURTIS – Fight It (greenyard)
13. SHABU – Sensimillionaire (house of riddim)
14. DADDY NUTTEA – So Lonely (dnh)

lundi 6 août 2012

Spirit Revolution - Time Has Come (One Drop Music/Mosaik)

Spirit Revolution est un groupe alsacien digne d’un réel intérêt. Après le maxi Evoluzion sorti en 2006, le groupe a réalisé son premier album l’année dernière. Le moment était venu et le titre est là pour en attester : Time Has Come. Ne vous attendez pas à un reggae français tirant vers la chanson à textes ou à une pâle copie des représentants bien connus de ce courant. Pour parler de la musique de Spirit Revolution, il faudrait commencer par dire qu’il s’agit de one drop, nom de leur label d’ailleurs, qu’une bonne partie de la tracklist est chantée en anglais et que les thèmes traversés en font un groupe aussi conscient que leur nom le suggère : « Rise & Shine », « Jah Plan », « Save Di Earth », « Better Must Come », « Les Droits De L’Homme »… On découvre avec enthousiasme quelques invités, et pas des moindres : Capleton, Derajah, Manjul, Junior Tshaka… A l’intérieur de l’album, un portrait de Hailé Selassié qui pose explicitement la direction vers laquelle s’avance le groupe. Un opus au fort potentiel et dont le charme se trouve notamment dans l’inspiration jamaïcaine qu’il contient. Pour ceux qui s’en détourneront, il s’agira d’une question de goût et non de qualité, car Fyah Max, Natty Singa et leurs musiciens ont vraiment tout soigné. Le mieux est encore de l’écouter pour voir la Spirit Revolution prendre forme ; le moment est bel et bien venu.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #24 - juin/juillet 2012)

dimanche 5 août 2012

Natty Jean - Santa Yalla (Baco Records)

Avec « I Believe », l’entrée dans l’album de Natty Jean se déroule tout en douceur. Du roots sur lequel il chante en wolof, avec ces deux mots du titre en anglais, qui en disent long sur cet opus et l’artiste lui-même. Pris sous l’aile des omniprésents Danakil, Santa Yalla, vient de sortir sur le nouveau label créé par le groupe, Baco Record. Enregistré il y a deux ans à Bamako avec le réputé Manjul, cet opus ne pouvait pas rester dans l’ombre. En reggae africain, on pense bien sûr à Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly ou encore Takana Zion. Le son de Natty Jean sonne différemment, certainement grâce à sa touche personnelle, tout en utilisant pourtant les mêmes ingrédients… Du reggae enrichi de sonorités africaines, de wolof, d’anglais, avec une pointe de français et surtout une sensibilité attachante. Santa Yalla, soit près de 80 minutes de musique, 12 titres, auxquels s’ajoute un featuring avec Balik sur « C’est Elle » et, pour finir, les versions dub de cinq des compositions. Tout est bon à prendre, du début à la fin. L’album est empli de chaleur, de soleil, de douceur… On se doutait bien que si de pareils musiciens s’intéressaient avec insistance à ce Sénégalais, c’est qu’il y avait de bonnes raisons, et là, ça ne fait vraiment plus aucun doute. Niveau rythmique, une toile de fond roots qui fait quelques détours par le dancehall (« Jump Up ») et l’acoustique (« Yow Rek »), et des percussions parsemées sur toute la longueur. Santa Yalla est plus que prometteur.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #24 - juin/juillet 2012)

samedi 4 août 2012

Clinton Fearon - Heart & Soul (Chapter Two/Wagram)

Après Mi and My Guitar (2005), nouvel album acoustique de Clinton Fearon revisitant la période passée au sein des Gladiators : voilà qui annonçait de savoureuses vibrations ! Sorti fin mars, Heart & Soul, correspond exactement à ce que de nombreux amoureux des Gladiators et du pur roots pouvaient attendre de Clinton « Bassie » Fearon. De l’acoustique, comme il sait si bien le faire, et réécouter encore et encore ces titres mythiques dont on ne saurait se lasser. Heart & Soul propose un reggae sincère et vrai, tout simplement. Il ne faut pas grand-chose à Clinton Fearon pour nous convaincre, et il s’est d’ailleurs chargé, à lui tout seul, de tous les instruments et voix qui y figurent. Cet album intemporel, qui nous replonge dans le roots et ses considérations profondes, est une petite perle. La lecture s’ouvre sur « One Love », suivi par « Let Jah Be Praised », hautement provocateur de frissons, puis, avec « Chatty Chatty Mouth » : les premières minutes sont déjà d’une intensité considérable… Mais c’est sans penser qu’il y a juste derrière « Follow The Rainbow », et encore « On The Other Side », « Richman Poorman, « Jah Almighty »… C’est l’album qu’il manquait, le roots dont on a bien besoin à tout moment. Clinton Fearon manie l’acoustique comme personne et, sur ce terrain-là, doit être considéré comme une référence. Aucune hésitation à avoir en se tournant vers Heart & Soul, difficile d’imaginer que cet album puisse déplaire !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #24 - juin/juillet 2012)

vendredi 3 août 2012

Tarrus Riley - Mecoustic (Soulbeats Records)

En quelques années, Tarrus Riley est devenu l’une des figures majeures de la scène reggae/dancehall actuelle. Son timbre de voix séduisant et ses textes bien pensés n’ont pas manqué d’attirer l’attention sur lui. Challenges, Parables et Contagious ont, chacun à leur tour, confirmé l’artiste comme une valeur montante avec laquelle il faudrait compter, tout comme ses singles en sortie régulière, posés sur des séries ou non, certains ayant raflé tous les honneurs, comme « She’s Royal » ou « Good Girl Gone Bad ». Ce nouvel album, dans un registre différent, était donc d’autant plus attendu qu’il bénéficie du renfort de Dean Fraser. Mecoustic, ou entrevue musicale avec Tarrus Riley dans le simple appareil acoustique… de quoi assurer de fortes sensations ! L’album en contient la juste dose. La tracklist revisite des titres issus des albums cités précédemment, sans qu’il ne s’agisse nécessairement des plus attendus, ainsi que quelques inédits. L’entrée en matière est confiée à « Larger Than Life ». Rendant ensuite hommage à son père, Jimmy Riley, avec « Black Mother Pray », la version de « She’s Royal » qui suit est tout bonnement exquise, comme « Marcus Garvey », « One Two Order » ou « Other Half »… Guitare, piano, percussions tentent de révéler l’essence et la puissance de chaque titre, qui mérite tous qu’on s’arrête sur leur version retravaillée. Le résultat est doux, délicat et montre que Tarrus Riley maîtrise aussi parfaitement ce créneau. Mecoustic complète judicieusement sa discographie, sans pour autant évincer les précédents opus.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #24 - juin/juillet 2012)

jeudi 2 août 2012

Baco Records


Les membres du groupe Danakil célèbrent la naissance de leur label Baco. Tous fondateurs à part égale de ce nouveau projet plein d’ambition, leur volonté est d’aller plus loin dans l’autoproduction et l’indépendance musicale. Les neuf musiciens entendent développer une structure où appliquer le modèle de développement mis en place, notamment, pour Natty Jean et Brahim.

Pour le choix du nom, rien de plus simple : comme le projet a été mis en place à Bamako et que « baco » signifie « de l’autre côté », ce terme reflète le côté alternatif caractéristique du label visant à travailler différemment. Garder une certaine éthique par rapport au produit leur semble fondamental. Constat actuel : les albums sont chers en magasin, d’où la crise du secteur et l’utilisation de moyens illégaux pour se procurer la musique. Les marges qui sont appliquées sont trop importantes pour rendre l’objet facilement accessible et attrayant. Déjà, lors de la tournée promotionnelle d’Echos du Temps, Danakil avait offert un album pour une place de concert achetée, dans l’idée de redonner le goût de l’objet CD. Les premières sorties du label sont les opus de Brahim, Sans Haine, et de leur protégé Natty Jean, Santa Yalla. Pour respecter cette ligne de conduite, ces digipacks ne dépassent pas les 10€ sur les points de vente. Les deux albums, réalisés respectivement avec Kubix et Manjul, ont été bien accueillis, et les premiers retours sont positifs, même s’il est encore trop tôt pour en faire le bilan. Preuve en est, c’est sur la qualité que mise Baco Records plus que sur la quantité. Ce développement artistique, ils l’adressent à ceux qui auraient peut-être des difficultés à trouver un label mais dont le talent mérite d’être connu. A propos des sorties à venir, aucun nom n’est encore clairement divulgué, si ce n’est le prochain album de Danakil, qui sera un CD/DVD live, prévu pour l’automne. Cependant, rien n’indique que le label se consacrera uniquement à des artistes francophones, pas plus qu’il n’est censé se limiter uniquement au reggae. Rencontres et coups de cœurs joueront certainement un rôle dans les prochaines collaborations. L’idée est également de pouvoir vendre les projets pour la scène, que les artistes aient une réelle existence live et que les albums vivent aussi en tournée. Mais l’équipe ne prévoit pas de se charger de cette partie on stage, se consacrant exclusivement à la production phonographique, elle entend laisser cette tâche à ses partenaires et autres structures concernées. Le tourneur de Natty Jean n’est autre que celui de Danakil, Music Action, ce qui lui offre une plus grande visibilité nationale pour faire connaître Santa Yalla. Avec la création de ce label, Danakil met donc à profit son expérience et sa renommée pour soutenir d’autres artistes talentueux et leur ouvrir la voie. Voilà qui semble annonciateur de très heureux présages !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #24 - juin/juillet 2012)