lundi 30 décembre 2013

*Hold You Now (Sweetness)* mixtape on YouTube

**Hold You Now (Sweetness)** mixtape by Raggadikal Sound on YouTube!


**Hold You Now (Sweetness)** mixtape by Raggadikal Sound
selected by Simba - mixed by Natural Mat
special intro by Leah Rosier - artwork by Lion Gools


FREE DOWNLOAD tracked:
http://www.mediafire.com/download/6ml32phgboh5w0w/HOLD+YOU+NOW+Sweetness+Mixtape+by+Raggadikal+Sound.rar

1. Leah Rosier – Music teach me - special Raggadikal mixtape // [83 RIDDIM ACOUSTIC] 2. Richie Spice – Trulove // 3. Protoje – Hold you now // 4. Busy Signal – Sweet love (Nightshift) // [SWEET RIDDIM] 5. Gramps Morgan – One in a million / 6. Glen Washington – No one else but you / 7. Prophecy – Life with you / 8. Duane Stephenson – 24 hours // [MONTE CARLO RIDDIM] 9. Cecile – Missing u / 10. Ikaya – Ain’t giving up / 11. Sophia Squire – Next to me / 12. Pressure – Love u so / 13. Romain Virgo – Let u go // [SOULMATE RIDDIM] 14. Daville – Still in love / 15. Fantan Mojah – Cold // [FEELINGS RIDDIM] 16. Cecile – Home tonight / 17. Pressure – Coming right back / 18. Wayne Marshall – I need to know / 19. Denyque – That place / 20. Tarrus Riley – Nobody knows // 21. Cecile & Chris Martin – Sweetness // [KINGSTON 13 RIDDIM] 22. Alaine – Avalanche // [SHE’S MY HEART RIDDIM] 23. Toi – Collide / 24. Soldya – Gyal you are // [BITTER SWEET RIDDIM] 25. Chris Martin – Messenger / 26. Alaine – Take all my love / 27. Voicemail – Me & you / 28. Zamunda – Love is burning up / 29. Tosh – Long distance // [SWEET SOUNDS RIDDIM] 30. Cecile – When love is right // [GHETTO LIFESTYLE RIDDIM] 31. Alaine – I know / 32. Denyque – To be in love // [THE PLEASURE RIDDIM] 33. Denyque – Summer love / 34. Nellie Roxx – Tonight / 35. Delus – Another gal // 36. Tarrus Riley – Come over // [DIAMOND & GOLD RIDDIM] 37. T.O.K. – Diamonds & gold // 38. Movado – Soulja girl // [SOUL ACOUSTIC RIDDIM] 39. Natural Black – Don’t play with my heart

lundi 9 décembre 2013

Brand New Mixtape 2013 - "Hold You Now (Sweetness)" by Raggadikal Sound



HOLD YOU NOW (Sweetness) ♥
Mixtape by Raggadikal Sound 
Selected by Simba - Mixed by Natural Mat
Special Intro by Leah Rosier - Artwork by Lion Gools


TRACKLIST:
1. Leah Rosier - special Raggadikal mixtape - Music teach me

[83 RIDDIM ACOUSTIC]
2. Richie Spice – Trulove

3. Protoje – Hold you now
4. Busy Signal – Sweet love (Nightshift)

[SWEET RIDDIM]
5. Gramps Morgan – One in a million 
6. Glen Washington – No one else but you 
7. Prophecy – Life with you 
8. Duane Stephenson – 24 hours

[MONTE CARLO RIDDIM]
9. Cecile – Missing u 
10. Ikaya – Ain’t giving up 
11. Sophia Squire – Next to me 
12. Pressure – Love u so 
13. Romain Virgo – Let u go

[SOULMATE RIDDIM]
14. Daville – Still in love 
15. Fantan Mojah – Cold

[FEELINGS RIDDIM]
16. Cecile – Home tonight 
17. Pressure – Coming right back 
18. Wayne Marshall – I need to know 
19. Denyque – That place 
20. Tarrus Riley – Nobody knows

21. Cecile & Chris Martin – Sweetness

[KINGSTON 13 RIDDIM]
22. Alaine – Avalanche

[SHE’S MY HEART RIDDIM]
23. Toi – Collide 
24. Soldya – Gyal you are

[BITTER SWEET RIDDIM]
25. Chris Martin – Messenger 
26. Alaine – Take all my love 
27. Voicemail – Me & you 
28. Zamunda – Love is burning up 
29. Tosh – Long distance

{SWEET SOUNDS RIDDIM]
30. Cecile – When love is right

[GHETTO LIFESTYLE RIDDIM]
31. Alaine – I know 
32. Denyque – To be in love

[THE PLEASURE RIDDIM]
33. Denyque – Summer love 
34. Nellie Roxx – Tonight
35. Delus – Another gal

36. Tarrus Riley – Come over

[DIAMOND & GOLD RIDDIM]
37. T.O.K. – Diamonds & gold

38. Movado – Soulja girl

[SOUL ACOUSTIC RIDDIM]
39. Natural Black – Don’t play with my heart 

Blues Party - Le son de Paris

Nous avons tout naturellement déjà consacré des pages du magazine au vétéran sound system parisien Blues Party, notamment après la disparition de Daddy Nono en juillet 2011, fondateur de l’un des sound systems pionniers du territoire et personnage emblématique du milieu reggae. Toujours actif, son crew continue le travail !

Blues Party est apparu en 1991 dans la tradition des sound systems, à l’image des danses underground d’outre-Manche, avec déjà cet esprit d’être réuni par une passion commune, de partager leur goût pour les musiques et la culture jamaïcaine, d’élargir la famille au fil des rencontres et de passer, ensuite, le flambeau aux plus jeunes. En deux décennies, nombreux sont ceux qui ont côtoyé le sound monté par Nono. Chanteurs et sélecteurs se sont succédé au grès des vibrations échangées et des années écoulées. En 2013, Blues Party est toujours bel et bien présent, avec un agenda bien chargé, l’émission de radio à l’esprit décalé, Reggae Juice, diffusée sur Radio Laser, où ils ne se privent pas pour recevoir de temps en temps des invités (Tarrus Riley, Winston et Ishmel McAnuff, Taïro, Uman, Asher Selector, Anthony Que, Tomawok, Jennifer Barrett, The Banyans, Charly B, Wayne Marshall…), dont les vidéos sont supportées par les sites PartyTime et ReggaeFrance, des clashs lorsque les bonnes occasions se présentent, comme l’évènement parisien le 26 octobre prochain avec Stand Tall, affectionnant toujours autant de s’affronter avec leur box de dubplates… Aujourd’hui, au contrôle des platines, Jay-C, pour mixer tout ce qui va de la période digitale aux sorties encore toutes chaudes, et Levi, expert du reggae oldies, ska, rocksteady, rub-a-dub, roots, pendant que Roger Shanty se charge du micro.
De son côté, Sista Ka représente le sound français à Londres - d’ailleurs, ils s’y rendent chaque année pour jouer aux côtés du Fat Man Sound, King Charly en Guadeloupe et Mr Pat dans le sud de la France. Voilà le noyau dur actuel autour duquel gravitent, comme à l’époque, de nombreux chanteurs. Au fil des années, il y a eu Saï Saï, Daddy Mory, Pierpoljak, Brahim, Difanga, Colonel Maxwell, Loo Ranks… et aujourd’hui, Little Dany, Junior Jim, Professor Liv’High, Tomawok, Nemo, Ghost Rider… Sans parler des scènes partagées avec Ninjaman, Wiston et Ishmel McAnuff, Kiddus I... et du renfort de l’infographiste Tomatic et de la marque One One One comme sponsor. Aussi, le Killimanjaro à Dunkerque les accueille à bras ouverts plusieurs fois par an. Ce ne sont ni l’envie, ni les idées qui manquent à Blues Party pour continuer d’organiser des soirées et faire tourner les artistes, jouer quasiment tous les week-end, comme ils le font actuellement, aux quatre coins de France et chez nos voisins belges, suisses, envisager de travailler sur des projets de mixtapes avec des chanteurs, mentionnant entre autres Little Dany, ou de retourner jouer en Afrique et aux Etats-Unis comme en a déjà eu l’occasion Roger. Blues Party est toujours là pour représenter. Visiblement, on n’est pas prêt d’arrêter d’en entendre parler et c’est bien tout le mal qu’on leur souhaite !

Simba

http://www.youtube.com/bluespartysoundkilla 

(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

dimanche 8 décembre 2013

Mo'Kalamity

Le 14 octobre sort le troisième album de la talentueuse et splendide Capverdienne Mo'Kalamity. Intitulé Freedom of the Soul, ce nouvel opus rebelle et militant devrait asseoir définitivement sa déjà solide réputation.

Ce nouvel album succède à Deeper Revolution (2009) et à Warriors of Light, sorti deux ans plus tôt. Depuis la création du groupe, en 2004, les scènes se sont enchaînées pour Mo’Kalamity et ses Wizards, ne manquant pas de faire connaître sa voix douce et suave auprès de tous les amateurs de reggae roots profond. En attendant la sortie de l’album et les concerts qui vont l’accompagner, petite entrevue avec la chanteuse pour se faire une idée plus précise de sa composition.

Quand a eu lieu la composition des chansons de Freedom of the Soul ?
La composition et l’écriture de l'album se sont faites en solo, accompagnée de ma guitare, au gré de l'inspiration. Ensuite, la « maquettisation » s'est passée pendant l'année 2012, au Rootswize Studio de Kael et à l’Attik Studio de Kubix. Avec The Wizards, nous nous sommes retrouvés à l'automne pour achever les arrangements, puis nous sommes rentrés au Wise Studio. Le tout a été enregistré et mixé par Fabwize.

Tu es toujours accompagné de The Wizards. Cela fait presque dix ans que vous jouez ensemble !
Ce groupe n'aurait pas d'existence sans un amour profond pour la musique, la joie d’être ensemble et de jouer ensemble. Kael, Benoît, Mano, Kubix, Yann, Fayce sont vraiment des personnes talentueuses et de véritables professionnels qui m'accompagnent depuis toutes ces années. Blessings !

Quelle évolution constates-tu dans votre musique ?
L'arrivée de notre keyboard, Fayce, et le nombre d'années à travailler et à évoluer ensemble nous donnent la sensation d'être encore plus unis et en harmonie.

Une nouvelle fois, pour l’enregistrement de cet album, tu as fait appel à Fabwize, qui avait mixé le précédent. Pourquoi ce choix réitéré ?
Après le mix de Deeper Revolution, nous avons continué à collaborer en live, donc le choix me paraissait évident, étant donné notre complicité artistique et aussi le matériel dont dispose le Wise Studio, sans oublier la parfaite compréhension de Fabwize concernant la direction artistique que je souhaitais. Grâce à son savoir-faire, il a pu nous y amener, et même au-delà.

Quelles sont les revendications que tu explores sur cet album ?
Je revendique la liberté, le réveil des consciences à propos de la direction de nos actions, et la signification de notre temps ici-bas…

En quelle langue chantes-tu sur « Cima Vento » ?
Sur ce titre, je chante en kriolu (créole du Cap Vert). Cette chanson aborde l'envie de se reconnecter à ses racines, à cette partie de soi qu'on laisse lorsque qu'on émigre. Elle s’adresse à toutes ces générations parties en quête d'une vie meilleure.

Pourquoi avoir choisi le titre « Majesty » pour une version dub qui conclut l’album ?
Pour la roots vibration, pour les différentes sonorités, qui, j'espère, entraineront l'auditeur vers une méditation ou un lâcher-prise.

Quels sont les projets qui accompagnent la sortie de Freedom of the Soul ?
Nous aimons avant tout partager la musique en live, donc on espère vous faire découvrir l'album sur toutes les routes ! J'ai aussi quelques sorties à venir en vinyle avec différents producteurs de la scène sound system…

Y a-t-il des titres que tu aimerais mettre en images et des concerts déjà prévus ?
Oui. Côté clip, j'aimerais, si possible, "Struggle of The Spirit", "Frontline"... Côté concert, les dates se préparent et l'événement majeur aura lieu cet automne : le concert pour la sortie de l’album, le 9 novembre, à Petit Bain, Paris.

Quels sont tes souvenirs de scène les plus marquants ?
Jusqu’à aujourd’hui, les souvenirs les plus marquants sont : le premier concert à la Flèche d'Or, en 2004, avec beaucoup de monde, beaucoup de nationalités différentes, il y avait une ambiance incroyable... En 2010, notre concert au Mindel Hôtel, au Cap Vert, back to the roots… Pour 2013, le Garance Festival, un clin d'œil aux promesses de mon adolescence durant laquelle j'ai découvert sur scène de nombreux artistes. Y participer cette année a eu une autre saveur… Clôturer le festival auprès de Michael Rose and The Taxi Gang, chanter entourée de ces musiciens prestigieux qui font l'histoire de la musique reggae a été un véritable honneur !

Que penses-tu de la situation actuelle dans le monde ?
Les choses n'ont pas vraiment évolué depuis quatre ans et le constat est toujours plus violent et regrettable… Cependant, à différents endroits du globe, les peuples semblent ne plus pouvoir adhérer à ce qu'on leur impose. Il va bien falloir, à un moment donné, penser et agir autrement, car les inégalités et la souffrance ne pourront perdurer sans plonger l'humanité dans un chaos total, déconnectée d'elle-même et de sa nature.

Pour finir, un mot pour les lecteurs de Reggae Vibes ? 
J'espère que vous allez apprécier l'album comme on a pris autant de plaisir à le réaliser. Merci à vous de nous soutenir ! Peace 'n Light. Jah Guidance, One Love.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

Seeed

Formé en 1998 à Berlin, Seeed rapproche 11 musiciens, conduits par un époustouflant trio vocal composé de Peter Fox (aka Enuff), Frank Dellé (aka Eased) et Demba Nabé (aka Ear). Initialement réuni par leur goût pour le reggae, ils trouvent leurs marques dans un dancehall multiculturel, bien à leur image. Hydroponique.

Seeed sort son premier album en 2001, New Dubie Conquerors, puis Music Monks et Next!, avant d’annoncer en 2007 la « séparation du groupe ». Peter Fox et Frank Dellé en profitent pour réaliser des albums solos, pendant que les fans se demandent si on aura bientôt des nouvelles de Seeed… Il fallait se montrer patient : voici annoncée la sortie française, le 23 septembre, du nouvel album du plus énergique combo allemand de la scène dancehall ! Rencontre avec Frank Dellé, après quatre concerts à Berlin, sous le soleil et devant un public acquis.

Votre nouvel album est sorti le 23 septembre en France. Pourquoi l’avez-vous appelé simplement Seeed ?
Seeed a été formé en 1998. Nous avons fait trois albums avec des titres différents, puis une coupure de plusieurs années où nous avons sorti un CD/DVD live, travaillé sur nos projets perso… Nous avons fait ce break après avoir longtemps joué ensemble. Du coup, cet album marque un nouveau tournant dans notre aventure. C’était logique de revenir à l’essentiel et de l’appeler juste Seeed.

Revenons un instant sur votre discographie…
Nous avons sorti trois albums : le premier, en 2001, s’appelait New Dubie Conquerors, le second Music Monks en 2003, et le troisième, en 2005, Next!. Seeed est notre quatrième album studio. Nous avons sorti aussi un album live, en 2006. Il y a l’album solo de Peter, Stadtaffe, et le mien, Before I Grow Old, et il y a un album Boundzound avec Demba. On peut donc dire qu’il y en a huit en tout !

Votre musique n’est pas que reggae…
Effectivement, ce n’est pas que reggae-dancehall. Nous ne chantons pas les clichés du reggae, les thèmes qu’on aborde sont ce que nous vivons, pensons et voyons, le changement aussi… Il y a beaucoup d’influences diverses : pop, hip-hop, soul…

Quelle évolution constatez-vous dans votre musique ?
L’évolution ? Je pense que nous avons grandi et appris. Quand nous avons commencé, certains avaient 15 ans, d’autres 20, les influences étaient différentes… Nous avons aussi appris des expériences de scène et de studio. La qualité du son est certainement meilleure, les thèmes sont devenus plus réfléchis…. Ce n’est pas seulement faire la fête et s’amuser. Même si nous ne sommes pas spécialement un groupe politiquement engagé, nous avons plus de textes concernant ce qu’il se passe, la situation dans le monde…

Pour quelles raisons le groupe s’est-il séparé en 2007 ?
Nous n’avons jamais vraiment splitté, c’était plutôt un break… Après 10 ans, on s’est dit que c’était le bon moment pour faire une pause. On avait la possibilité de faire nos albums solo, Peter et moi. Faire mon propre album était l’occasion d’aborder des sujets plus personnels, qui n’ont pas forcément à voir avec le groupe, comme le fait d’avoir perdu mon père, par exemple. C’était un long break pour se consacrer à d’autres projets, pas une séparation. Ca nous a fait du bien et procurer encore plus de plaisir à nous retrouver !

Peux-tu nous dire quelques mots concernant la réalisation de ton album solo ?
C’était en 2009. En fait, il y a eu la sortie de l’album de Peter et Boundzound en 2008, et le mien, l’année suivante. L’album s’appelle Before I Grow Old. Il a été enregistré avec 11 musiciens dont 2 issus de Seeed. C’était vraiment super et, comme je disais, ça m’a permis de faire des choses plus personnelles que ce qu’on fait avec le groupe. Pour Peter, son album est en allemand ; du coup, c’est un grand succès ici ! Les gens comprennent les paroles, alors qu’avec Seeed, c’est en anglais, c’est différent. Ceux qui nous ont découvert avec nos albums solo peuvent ensuite découvrir Seeed… et inversement !

Seeed devait se produire au Reggae Sun Ska, en France, cet été…
Oui, c’est une histoire tragique… Nous étions très contents et enthousiastes de participer à un grand festival en France. Nous avons pris l’avion jusqu’à Paris, puis Bordeaux, mais, malheureusement, la programmation a été annulée… Nous étions tellement motivés, c’est vraiment dommage !

Vous avez récemment joué au Trabendo. A quand remontait la dernière fois où vous aviez joué en France ?
Hum… Nous avons joué à l’Elysée Montmartre, ce devait être en 2006, je crois… J’ai appris que c’était fermé maintenant… La salle était pleine, c’était vraiment génial ! Tu vois, ce que je trouve intéressant aussi, quand j’ai tourné pour mon album, c’est d’aller dans un endroit où les gens ne te connaissent pas. C’est un challenge et tu dois les convaincre.

Quoi de prévu ces prochains mois ?
Nous avons beaucoup de concerts… en Europe, en Belgique, en France… Nous avons hâte de revenir en France. Depuis 2006, ça fait longtemps ! Nous avions joué à Taratata aussi, je me souviens. Je pense que le reggae est plus populaire en France qu’en Allemagne, la culture africaine y a une grande place.

D’ailleurs, comment avez-vous enregistré « Blink Blink » avec Féfé ?
La connexion s’est faite par Internet, tout simplement. Comme ça, on avait des couplets en anglais et en français. On s’est vu pour le tournage du clip à Berlin, ça nous a pris deux jours…

Quelques mots pour nos lecteurs…
Je souhaite à Reggae Vibes Magazine et ses lecteurs tout le meilleur. Soutenez la musique, soutenez l’amour, nous serons là bientôt !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

samedi 7 décembre 2013

Fabwize

Lors d’une dédicace, U Brown orthographie mal son prénom, Fabrice. Naît ce pseudo qui lui va comme un gant et qu’il conserve tel que, tant l’anecdote et la rencontre sont lourdes de sens. Il poursuit dans le même esprit avec le Wise Studio, sage reflet de son côté méticuleux derrière les consoles. Les projets qui sortent de ses murs s’accumulent…
Fabwize commence la musique dès l’âge de 6 ans, au Conservatoire, en 1984. Il touche à la guitare, au piano, puis découvre Cubase et se met à la composition. L’électronique de l’époque n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui et, même inspiré par le reggae, le résultat est encore fébrile. Il débute dans des groupes et une bonne partie des membres de l’actuel Tu Shung Peng. Pendant plusieurs années, Fabwize accompagne également Jamaica All Stars sur scène partout dans le monde et on le sollicite progressivement en remplacement sur les tournées d’Omar Perry, Kiddus I, Winston et Matthew McAnuff, Pierpoljak, le Homeground Band… Une anecdote parmi tant d’autres : le producteur de Jamaica All Stars lui a payé un billet pour la Jamaïque en vue de monter un studio d’enregistrement chez Winston « Sparrow » Martin, à Vineyard Town. Au lieu de trois semaines, il passe trois mois sur l’île, arrêté par les flics alors que son visa est périmé, qui le reconduisent jusqu’à l’aéroport plutôt que de l’enfermer derrière les barreaux… A son retour, il se met sur la composition de l’album de Difanga, qu’il part enregistrer avec le Fire Axe Band, quelques mois plus tard, à Tuff Gong. Il en profite également pour enregistrer de nombreux chanteurs pour Tu Shung Peng – tous à découvrir sur leur prochaine compile. La découverte du dub a été une véritable révélation pour Fabwize et il a fallu plusieurs essais avant de trouver, avec Seb, les locaux du Wise Studio. Depuis, la liste des collaborations est longue ! Il y a, bien sûr, Mo’Kalamity, qu’il ne quitte plus depuis le mixage de son second album - et dont le nouveau fruit de leur alchimie, Freedom Of The Soul, est sur le point de paraître. Et aussi d’autres projets en cours, avec Colocks, Akboo, Guillaume Stepper Briard, Bost & Bim, Nicodrum, Max Livio, des enregistrements à Kingston avec Jamaica All Stars… Et, évidemment, le quatrième album de Tu Shung Peng ! Bonne wise.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

vendredi 6 décembre 2013

Boulevard Des Airs

Les inclassables acolytes de Boulevards Des Airs présente leur second opus, Les Appareuses Trompences, presque 10 ans après Paris – Buenos Aires, disque d’or chez Sony. Depuis, des centaines de dates, dont les premières parties de Tryo, une nomination aux Victoires de la Musique catégorie « Artiste Révélation Scène »…
L’histoire débute en 2004 dans le sud-ouest de la France quand huit copains forment Boulevards Des Airs, sans se douter du chemin qu’ils vont parcourir ensemble, dans un style chanson française, rock, reggae, jazz, rythmes balkaniques ou latinos, et aux textes en français, anglais ou espagnol… A l’origine, deux frères, Florent (chant, guitare, trompette) et Jean-Noël (guitare), puis Sylvain (chant, accordéon, piano), Laurent (basse), Alix, depuis remplacé par Toky (batterie), Kévin (saxophone, clarinette), Jean-Baptiste (trombone) et Manu (trompette) : « On aime bien dire que l'on fait de la « chanson cuivrée rock'n'reggae ». Les influences sont très diverses dans le groupe : du reggae au classique, en passant par la chanson, le rock, le jazz, l'électro... Notre premier album Paris – Buenos Aires, disponible depuis octobre 2011, est comme une photographie de nos huit premières années. Il y a des compositions très anciennes, des titres que l'on joue depuis nos débuts, d'autres qui ont plusieurs années, comme « Cielo Ciego », qui a permis de faire connaitre le groupe au grand public. Le second, Les Appareuses Trompences, sorti récemment, est aussi autoproduit, enregistré dans notre garage, aménagé en studio pour l'occasion. Il est dans la continuité du premier, avec une pointe de métal et d'électro en plus ! On a choisi le titre, « Les Appareuses Trompences », car c'est le titre d'une des chansons. Quand on le lit pour la première fois, on lit « les apparences trompeuses », et c'est tout là le but ! Se tromper et y revenir une seconde fois pour le lire correctement. C'est une invitation à la réflexion en général, à regarder deux fois les choses, à réfléchir par soi-même... Actuellement, nous sommes en pleine tournée promotionnelle, nous préparons aussi l'année qui vient où nous fêterons nos dix ans et ferons certainement quelques dates avec autant d’invités... A suivre ! »

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

jeudi 5 décembre 2013

Ben-J

Co-fondateur d’une formation incontournable du ragga frenchy des années 1990 - Neg’Marrons, pour ne pas les nommer -, également membre du collectif Bisso Na Bisso, Ben-J n’avait encore jamais proposé de projet en solo. C’est désormais chose faite avec la sortie de Dancehall C4.
Disponible depuis le 3 juin dernier, Dancehall C4 vol.1, est un album concept 100% dancehall où Ben-J regroupe 14 titres et quelques beaux invités (Sir Samuel, Esy Kennenga, Mad Killah, Jacky Brown, Danitsa, Pompis, Nesly…). Ce dernier l’a accompagné sur scène tout l’été, en adéquation avec la saison, avec des rythmes chauds et entraînants, des textes explicites et authentiques, avant la sortie imminente d’un nouvel album des Neg’Marrons, cet automne. On se bornera à rappeler qu’un contrat chez Sony Music - et quatre albums disques d’or -, dont le dernier, Les Liens Sacrés, il y a 5 ans, ont eu de quoi largement exposer le duo formé par Ben-J et Jacky Brown. Parallèlement, Ben-J officie au sein du collectif de rappeurs congolais Bisso Na Bisso, au croisement du rap et de la musique africaine, qui enregistre deux albums, Racines et Africa. Et ce n’est pas tout, puisqu’il crée, en 1998, le label Première Classe, lance le projet Noyau Dur avec Pit Baccardi et Arsenik, participe à l’action Un Geste Pour Haïti et enregistre régulièrement des duos avec des noms illustres (Wyclef Jean, Alpha Blondy, Tonton David, Fally Ipupa, Thierry Cham…). Il ne lui manquait qu’un album solo pour compléter la palette et être ainsi présent sur tous les fronts. S’agissant d’un volume 1, celui-ci amorce certainement une série riche de disques à l’ambiance dancehall et à l’énergie communicative… A l’instar du premier clip extrait de ce premier volume, « So Fresh So Clean ».

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

mercredi 4 décembre 2013

Bloffou

Bloffou fait partie des artistes africains qui attirent l’attention par leur talent et leur sensibilité artistique. Pour son premier album, Merci, Manjul l’a accueilli dans son mythique studio Humble Ark de Bamako…
Originaire de Mopti au Mali, Bloffou se fait remarquer par Salif Keita, dont il tire un grand enseignement, et qui produira son premier single « Bloffou », en 2006. Ce terme signifie en sustance qu’il n’y a pas de bluff et illustre, par la même occasion, sa personnalité et la qualité de ses performances vocales. La même année, il saisit l’opportunité d’une petite tournée en France. Elle se termine plus tôt que prévu, le laisse quelque peu désoeuvré. Le moment idéal où croiser, par hasard, Matthieu Planchais, Porte de Clignancourt, qu’il avait déjà connu à Bamako deux ans auparavant. Matthieu est bassiste et amoureux de composition, Bloffou est chanteur et regorge d’inspiration. Ils font ensemble une maquette de six titres que Bloffou emporte dans sa valise lorsqu’il rend visite à Manjul, et trois titres acoustiques. Il n’en manque qu’un dernier, qu’il composera sur place, avec trois versions dub, pour achever la tracklist de Merci, sorti sur le label Drum Sound Production. Matthieu confie : « Manjul a été très touché de voir que d’autres français voulaient aider la musique malienne ; il a été a-do-rable ! Il a passé des jours en studio à reprendre les basses/batteries et certaines pistes, à enregistrer les voix et des instruments traditionnels, à ajouter les arrangements qu’il manquait, à mixer le tout et apporter sa patte d’expert. Je lui ai donné carte blanche et j’ai été impressionné par son respect des morceaux initiaux. On a travaillé à distance et il a eu une grande écoute pour tout ce que je lui disais. C’est vraiment quelqu’un de très talentueux, mais aussi de très humble et respectueux. Pour ça, je n’aurais jamais assez de mots pour le remercier… D’où le choix du titre ! Bloffou n’arrêtait pas de me dire merci, je ne savais pas comment remercier Manjul, qui lui me remerciait d’investir sur un artiste malien… Bloffou dit tout le temps merci ! Combien de fois l’ai-je vu remercier même des gens qu’il lui avait fait du mal. C’est sa philosophie : remercier la vie pour ce qu’elle lui apporte, de bon ou de mauvais. Chaque événement a un sens, c’est une occasion de progresser… » Actuellement en phase de pleine promotion au Mali, l’album est disponible depuis juin dernier en téléchargement et chez quelques disquaires parisiens. Espérons qu’il pourra bénéficier rapidement d’une plus large diffusion et d’une tournée pour le présenter en live.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

mardi 3 décembre 2013

Taiwan MC

Taiwan MC a rejoint la famille Chinese Man depuis près de trois ans et sortait, le 17 juin dernier, son premier EP solo, Heavy This Year.
Taiwan MC étudie le solfège, le piano et la batterie pendant son enfance, avant de taper des percussions et de chanter dans de petits groupes. Tout débute en 2004 avec DJ Pitch-In, avec lequel il effectue ses premiers pas sur scène dans les soirées drum n bass de la capitale, puis partout où il lui est possible de prendre le micro, épris de rub-a-dub style. En 2009, il rencontre Chinese Man par un ami commun, Tchicky Al Dente du label Clek Clek Boom, qui lui présente Zé Matéo, DJ de la renommée formation sous la coupe d’un mystérieux homme chinois, pour quelques collaborations, « Miss Chang » sur Racing With The Sun et sur une tournée mondiale de plus d’une centaine de dates, qui, finalement, les ont rendus inséparables, jusqu’à la sortie de l’EP Heavy This Year sur Chinese Man Records. Premier projet du MC qui a pris le temps de faire quelque chose dont il soit pleinement satisfait et qui le représente parfaitement, les invités comptent Biga*Ranx, Cyph4, Abbba MC, Plex Rock…, mais aussi les producteurs tout indiqués pour signer des rythmes à sa pointure, Chinese Man, bien entendu, Son Of A Pitch, I.N.C.H. Beats… En plus d’y poser son flow, il s’est également occupé des arrangements, a produit ou co-produit certains titres, donné son avis sur la pochette, dessinée par Julien Loïs, à qui l’on doit une bonne partie des illustrations des sorties de Chinese Man Records. Heavy This Year est disponible en CD, vinyle et téléchargement. Le premier clip, « Roll It Up », a été conçu par deux membres du label, Fred et Annabelle. Des concerts, notamment à l’occasion des 10 ans de Chinese Man Records, un EP remix de Heavy This Year, des featurings avec Atili Bandalero, Dreadsquad, Flash Hit… C’est tout ce qu’a en tête Taiwan MC en ce moment.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

lundi 2 décembre 2013

Evidence Music

Evidence Music a été créé en février 2013 à Genève par Derrick Sound et Little Lion Sound, tous deux actifs depuis une bonne décennie au sein de la scène sound system européenne. L’évidence de rejoindre leurs forces et d’évoluer de la manière impose logiquement le nom du label, prêt à explorer tout horizon tant que la vibration se trouve au rendez-vous.
L’envie de passer à une nouvelle étape dans leur développement et de contribuer à la production musicale les pousse à concrétiser ce projet. Le Hatafayabun riddim, composé par Derrick Sound, est l’élément déclencheur de la naissance du label et, naturellement, la première pièce de leur catalogue. C’est l’instrumental parfait pour rendre hommage aux deux artistes qui ont le plus influencé leur parcours sound system depuis le début, Sizzla et Capleton. Le second, travaillé par Little Lion Sound en collaboration avec Weedy G, n’est autre que le Dancing Machine riddim où l’on retrouve Wayne Smith (qui a déjà eu l’occasion de tourner à plusieurs reprises avec Little Lion Sound entre 2010 et 2012), mais aussi Skarra Mucci, Spectacular, Brother Culture… L’objectif du label est de proposer des riddims et des albums, de promouvoir les jeunes talents, avec, notamment, les sorties annoncées d’EP d’artistes locaux (Ras P, MC Skywalker, Douvilous…), tout en continuant, de programmer chaque trimestre, à Genève, les Dancehall Madness au Halle W, et de promouvoir la culture sound system avec une tête d’affiche internationale aux côtés d’artistes locaux ou d’un contest de danse. Et de préparer les  prochains clashs des Death Around The Corner au Corner 25, dont le tenant du titre de la première édition est Medium Mountain, qui a affronté Zion Direction, Bombsquad, Deep Soul et Tell The Truth… Little Lion Sound accompagnera Ranking Joe et Wayne Smith sur leurs prochaines tournées européennes et participera à quelques clashs, dont le Cologne City Clash, en novembre. Derrick Sound poursuit ses collaborations à l’échelle internationale, notamment avec les espagnols de Heavy Roots. Un voyage en Jamaïque est prévu pour décembre en vue d’enregistrer les nouvelles productions d’Evidence Music et de tourner des clips sur l’île caribéenne. Visiblement, ça bouge autant pour le label qu’en sound system !  

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

dimanche 1 décembre 2013

Jahcoustix

L’allemand Jahcoustix affiche dix belles années de carrière musicale, soutenues ces dernières semaines par la sortie de son cinquième album, Frequency. Rien de mieux pour célébrer dignement l’évènement que des concerts, où partager ses bonnes vibes sur les meilleures ondes…
Pour ce nouvel album totalement reggae roots, composé pendant son séjour en Jamaïque à l’automne dernier, Jahcoustix a sollicité les talents de Irievibrations Records. Puisqu’ils se connaissent depuis plusieurs années, ils avaient déjà évoqué l’idée de travailler ensemble et de faire une session studio. Avec Frequency, aux chansons inspirées par la réalité et son appréciation du quotidien, le moment idéal semblait venu. Des invités qui lui tenaient à cœur - et pas des moindres ! - ont laissé leur empreinte vocale sur plusieurs titres : Apple Gabriel, Horace Andy, Kabaka Pyramid, Raphael, les Français de Dub Inc… « Faire une chanson avec Apple Gabriel est un rêve devenu réalité ! J’ai commencé à écouter Israel Vibration au Kenya quand j’avais 12 ans, c’était mon idole. J’ai eu son numéro et je l’ai appelé. Après quelques discussions, je l’ai convaincu de faire cette chanson avec moi. Il a tout de suite aimé « Controller »… Avec Horace Andy, c’était une vibe époustouflante. Il m’a invité dans son studio de Tivoli à Kingston et nous avons écrit la chanson « Strong Man » ensemble. C’est aussi l’un de mes chanteurs préférés. Durant mon séjour à Kingston, j’ai aussi rencontré Kabaka Pyramid. C’est un bon gars, avec une super vibration et des paroles profondes. Je lui ai montré « Don’t Shoot » et il a immédiatement écrit sa partie qu’il a enregistré le jour même ! Quant à Raphael, c’est un artiste émergent italien qui travaille aussi avec Irievibrations Records. Je l’ai rencontré l’été dernier à Vienne et il a adoré « Don’t Shoot ». Dub Inc sont des amis de longue date, je suis content que nous ayons fait la chanson « Better Days » ensemble… » Même si Jahcoustix concède qu’il voit le monde un peu différemment qu’au début du nouveau millénaire, son évolution mentale et musicale n’est qu’au bénéfice de sa musique, comme en témoigne avec sincérité Frequency. Après un été bien chargé en concerts partout en Europe, Jahcoustix s’accorde un peu de repos bien mérité, avant de nous donner rendez-vous dans les salles dès janvier prochain.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #32 - octobre/novembre 2013)

mardi 19 novembre 2013

Alborosie - Sound The System (VP Records)

Il était plus que certain que le nouvel album d’Alborosie serait une petite perle. Ces dernières années ont confirmé qu’on pouvait lui faire confiance les yeux fermés, sur album comme sur scène, single ou riddim. Alborosie a frappé très fort dès les premières sorties internationales en 2006 (« Herbalist », « Kingston Town », « Rastafari Anthem »…) et ne se repose pas sur ses acquis, puisqu’il ne cesse depuis d’entretenir le niveau et de nous stupéfier par son talent à viser juste, à trouver les vibrations qui sonnent. Escape From Babylon, 2 Times Revolution, Alborosie Specialist & Friends… ont bien illustré de quoi est capable Alborosie et la maîtrise parfaite dont il fait preuve. Pas le moindre faux pas. Cette fois, il n’y a qu’à commencer par la pertinence et la subtilité du titre : Sound The System. Alberto D’Ascola reste fidèle à lui-même, avec du son authentique, new-roots, auquel il est tout bonnement impossible de résister. Le Sicilien s’est chargé aussi bien d’écrire les textes, de jouer les instruments, d’enregistrer au Shengen Studio à Kingston, de mixer les morceaux, que de les produire ! 16 pistes, dont intro et outro, cinq combinaisons, avec Ky-Mani Marley, Nina Zilli, Kemar, Nature et The Abyssinians, toutes aussi essentielles les unes que les autres. S’il faut souligner certains morceaux, le premier extrait en rotation « Play Fool (To Catch Wise) », « Love Is The Way », hymne que le rythme entraînant en osmose avec ce thème profond et sincère pousse à écouter en boucle, « Positiveness » qui rappelle « Humbleness » et qui est tout aussi plaisant, « Give Thanks » en compagnie de The Abyssinians, ou comment s’offrir un retour au pur roots… Toute la tracklist compte, puisque chaque titre a sa petite particularité, son originalité, sa force, qui le rend indispensable au fur et à mesure de l’écoute. Alborosie complète à la perfection sa discographie et ne peut donner qu’envie d’apprécier tout ça en live, on sait déjà tellement le bien que ça fait ! Depuis qu’on y a goûté, on n’imaginerait pas pouvoir vivre sans s’enivrer de la voix d’Alborosie et de ses inspirations… Maximum Respect !

Simba

Tracklist :
01. Intro
02. Play Fool (To Catch Wise)
03. Rock The Dancehall
04. Zion Train feat. Ky-Mani Marley
05. To Whom It May Concern
06. Who Run The Dance
07. Goodbye feat. Nina Zilli
08. U Got To Be Mine
09. Love Is The Way
10. There Is A Place feat. Kemar
11. Positiveness
12. Don’t Pressure It
13. Warrior feat. Nature
14. Give Thanks feat. The Abyssinians
15. Shut U Mouth
16. Outro