mardi 30 octobre 2012

Brand New Mixtape 2012 - "Stay Faithful (Live in Love)" by Raggadikal Sound

STAY FAITHFUL (Live in Love) ♥
Mixtape by Raggadikal Sound 
Selected by Simba - Mixed by Natural Mat
Artwork by Tidouz - Special Intro by Netna

Free Download 30 october 2012!




STAY FAITHFUL (Live in Love) - TRACKLIST:

01. NETNA – Special intro
02. ALAINE – Rise in love (guardian angel riddim acoustic)
03. ALAINE – Sincerely in love (love potion riddim)
04. ALAINE – Love loud and clear (relationship riddim)
05. COLLIE BUDDZ – Now she’s gone (relationship riddim)
06. CE’CILE – Promise (relationship riddim)
07. CE’CILE – Cook fi yu (feminine riddim)
08. DENYQUE – Pieces (feminine riddim)
09. TIFA – Why do you me dat (feminine riddim)
10. ETZIA – I’ll be right here (street soul riddim)
11. CE’CILE – You and me (street soul riddim)
12. CHRIS MARTIN – Every single thought (street soul riddim)
13. CHRIS MARTIN – Girlfriends (heart and soul riddim)
14. MILLION STYLEZ – Where’s my wife (heart and soul riddim)
15. JAH CURE – From my heart (heart and soul riddim)
16. BUSY SIGNAL – Missing you (heart and soul riddim)
17. D MAJOR – That’s what’s love about (heart and soul)
18. VYBZ KARTEL & GAZA SLIM – Need somebody (antique riddim)
19. DA PROFESSOR & KEN BOOTHE – Touch you (antique riddim)
20. TARRUS RILEY – Dream woman (chill spot riddim)
21. CHRIS MARTIN – Be with you (grace and gratitude riddim)
22. DELUS – Mi find her (faithful riddim)
23. DENYQUE – Love hurts (faithful riddim)
24. CHRIS MARTIN – Stay faithful (faithful riddim)
25. CHRIS MARTIN – Cheaters prayer (cardiac strings riddim)
26. CE’CILE – Counteration cheaters prayer (cardiac strings riddim)
27. CE’CILE – If you (cardiac strings riddim)
28. TARRUS RILEY – Karma (cardiac strings riddim)
29. VOICEMAIL – Love me for me (cardiac strings riddim)
30. VOICEMAIL – Would you forgive me (she’s my heart riddim)
31. PRESSURE – Let love grow (she’s my heart riddim)
32. ALEXANDER STAR – My queen (she’s my heart riddim)
33. TARRUS RILEY – Sorry is a sorry word (live in love riddim)
34. CHRIS MARTIN – Paper loving (cardiac bass riddim)
35. CE’CILE – When you’re gone (cardiac bass riddim)
36. VYBZ KARTEL – She holding on (cardiac bass riddim)
37. CHARLY BLACK – Falling in love again (compassion riddim)
38. MOVADO – I know you want me (compassion riddim)
39. MOVADO & RAINE SEVILLE – Cheating games (real reggae riddim)
40. VYBZ KARTEL – Unfaithful
41. VYBZ KARTEL – Love (forever riddim)
42. JAH CURE & PHYLISSIA – Unconditional love

jeudi 11 octobre 2012

Anthony Que - Meditation Time (149 Records)

Anthony Que n’en est pas à son premier album, mais Meditation Time est certainement le plus prometteur. Ce disque, fruit de sa rencontre et de son affinité avec le label 149 Records et Babyclone Band, rappelle que le chanteur a bien sa place au sein de la nouvelle génération jamaïcaine. Meditation Time est à la hauteur de ce qu’annoncent le titre et le visuel de la pochette. De la musique réflexive - ou de la réflexion musicale ? - développée sur une base reggae roots. Sur les 15 titres réunis, où il s’agit de s’interroger sur la situation actuelle, la liberté, le sens de nos actes, les considérations spirituelles, Anthony Que et 149 Records ont trouvé l’harmonie. L’album garde une direction bien précise de bout en bout, et ne s’éparpille pas vers des paroles plus festives, sexy ou sentimentales. Ce n’est pas un manque, puisque ce n’est simplement pas le propos ici, et c’est aussi ça qui fait la force de cet album. La lecture est fluide et les titres semblent naturellement liés entre eux. Certains se démarquent tout de même : « Ease Up The Pressure », « Ghetto Youth » (et sa version dub), « Word Of Wisdom », « Herb Of Life »…  Un bon featuring figure sur la tracklist « Hold On », en compagnie de Queen Omega. La voix profonde d’Anthony Que et son timbre unique entretiennent, toute l’heure durant, cette méditation à laquelle nous sommes conviés. L’expérience est agréable et le mieux est encore d’en juger par vous-mêmes.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

mercredi 10 octobre 2012

Red Eyes Band - Alchimie (Red Eyes Band)

Les Alsaciens du Red Eyes Band ont choisi d’intituler leur premier opus du mot qui convient le mieux pour caractériser ce qu’il se passe entre eux lorsqu’ils font de la musique, c’est-à-dire une Alchimie. Pour la capturer, ils ont regroupé sur ce disque 12 pistes : les instruments sont entrainants, autour de la voix originale de Gill’us, qui déverse des textes intéressants et aux formulations soignées, si on y prête attention. Le groupe a trouvé son identité dans un reggae atypique qui diffuse une ambiance chaleureuse, supportée par des cuivres et des chœurs stimulants, un mélange inspiré aussi bien du roots que du dancehall, des accents dub, électro, chanson française… Avec énergie et enthousiasme, le Red Eyes Band vient parler de questions pleines de sens, comme sur « Responsable », « Energie », « Tous Pareils », « Mixité » feat Claudio Capéo… Il y a également de quoi faire danser : « Mash Up » feat Solo Banton, « Vibes », feat Kejah & Jahjah Man, « Docile » feat Takana Zion ; du dub mystique sur « Dub W’eyes », et le final « Accoustique », où sonnent guitares et percussions, comme son titre l’indique. Dans tous les cas, la formule prend et ses effets sont immédiats. Puisque ces enregistrements donnent déjà un bel aperçu de cette Alchimie, nous n’avons plus qu’à souhaiter qu’elle soit d’autant plus éblouissante sur scène.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

mardi 9 octobre 2012

Martin Zobel - Land Of The Free (IrieVibrations)

Nouveau talent tout droit venu de chez nos voisins allemands, Martin Zobel délivre un second album réalisé avec le Soulrise Band, Land Of The Free. Vous ne connaissez pas cet artiste ? N’ayez aucune crainte, son reggae a le roots, le groove et la soul. Martin Zobel parvient à se démarquer de la scène européenne déjà connue, avec une petite touche profonde que sa voix rend sensible et que les instruments subliment. « Earth, Wind & Fire », titre d’ouverture, confirme aisément que cette rencontre sera intéressante. De l’authenticité sonne. La douceur du reggae, sa dimension consciente et révélatrice sont présentes. L’ensemble est plutôt posé, sans être endormi, relativement homogène, à la fois apaisé et ressourçant. Révélé et produit par Georges ‘‘Fully’’ Fullwood, leader du groupe Soul Syndicate, Martin Zobel & Soulrise agrandissent logiquement la scène reggae allemande de qualité. Après l’écoute de Land Of The Free, difficile de ne pas en penser le plus grand bien. Des textes qui suggèrent de voir la vie différemment, de considérer la liberté, finissant sur un « Live It Up » acoustique, riche en chœurs comme en vibrations positives. Le premier extrait, « Take It Easy », annonce couleurs et  tempo. Leur précédent opus, One Future, est sorti en 2010 chez IrieVibrations Records ; celui-ci est le premier à l’échelle internationale, et leur première tournée aux Etats-Unis débutera en septembre, après avoir passé l’été à sillonner l’Europe. Land Of The Free est tout destiné à traverser et faire oublier les frontières.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

lundi 8 octobre 2012

Sangue Bom - BlackStarLine (Musicast)

Sangue Bom et son album BlackStarLine sont certainement les incontournables de cet été pour tout amateur de musique cross over. En écoutant cet opus, c’est une ambiance profonde et intense qui s’ouvre à nous et surprend par sa maturité et la maîtrise du son. Derrière une pochette à la fois attrayante et énigmatique se cache une musique qui l’est tout autant, jouant sur la diversité des possibilités. Les douze titres de BlackStarLine, orientés électro-dub, piochent dans tous les styles, mais sans le moindre accrochage. Les invités qui complètent ces instrus affirment toute l’étendue de l’univers musical de Sangue Bom : la voix soul de Laetitia Dana sur des rythmiques à l’atmosphère trip-hop, intimiste et planante (« Meanness & Profit », Rolling »), ou qui groove (« Blu »), des effluves africains qui côtoient l’électro hip-hop avec Rochelove Dhayvaa (« Vodun », « A Free-K ») et Abass Abass (« Baifale »), du ragga dubstep et stepper avec Jahguidi (« Samurai ») et Jamalski (« Metroblaster », « Resistancia Dub »), sans oublier la présence du DJ Jimi2Times. Les instrumentales pures (« Doowap », « Bigodinho », « Motel El Queso ») ne manquent pas non plus de personnalité, avec des scratchs et des samples bien placés, citons, notamment, The Doors... Il suffit de laisser libre court à son imagination pour vivre cette évasion musicale, aux multiples saveurs, concoctée par Sangue Bom… BlackStarLine est le voyage vivement recommandé cet été, soyez sûrs que vous en reviendrez métamorphosé !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

dimanche 7 octobre 2012

Ziggi Recado - #Liberation (Herbsound)

#Liberation, nouvel EP de Ziggi Recado et premier projet indépendant qu’il développe après la période Rock’n’Vibes, a tout pour plaire. Dès son premier album, Ziggi était pressenti pour conquérir le public reggae et faire bouger les foules. Très vite, le chanteur a montré qu’il savait très bien y faire, aussi bien sur un créneau dancehall que new roots. Devenu ensuite Ziggi Recado et s’introduisant avec l’EP Same Difference, suivi de l’album portant ce nouveau pseudonyme, d’imposantes tournées européennes au compteur ont assuré de faire parvenir son nom et sa musique aux oreilles de tous les amateurs de bon reggae. L’EP #Liberation prouve que Ziggi Recado n’est pas en manque d’inspiration. Les six titres qui le composent sont infiniment appréciables, de bons instrumentaux one drop, des lyrics conscients, qui interrogent l’idée de liberté dans toute sa dimension. De l’actuel « Rising » au réfléchi « Merciless », en passant par le décontracté « Cool & Humble » feat. Taranchyla, le sentimental « More Than Sometimes », le spirituel « Lurking » et le fumant « Green Medicine », c’est bon à écouter, et si la tracklist avait compris six titres supplémentaires du même acabit, cela n’aurait pas été pour nous déplaire !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

vendredi 5 octobre 2012

ReggaeFrance - Pionnier sur la toile


ReggaeFrance voit le jour en 1999, à l’initiative de Benoît Collin et Filip Flatau, animés par le désir de partager leur passion pour le reggae et le dancehall, ils prennent part à cette scène via Internet, alors qu’aucun site web français n’était encore spécialisé sur le sujet.

Souhaitant combler ce vide, l’idée était de proposer un relais d’informations efficace et précis : « notre kiff, c’était le son, et le web, notre canal de diffusion », raconte Benoît. Au démarrage d’une aventure dont ils étaient loin de mesurer l’ampleur qu’elle prendrait en à peine quelques années, Filip bosse sur Radio Aligre et Benoît commence son expérience de création de sites web. « Le site a d’abord été lancé avec des actualités jamaïcaines, des interviews, une rubrique qui présentait les nouveaux riddims, ainsi que des mixes, un agenda et un chatLa rédaction s’est rapidement étoffée : Sergio, qui venait de monter son sound Heartical et qui se rendait régulièrement à Londres, a commencé à faire des interviews pour le site, Tarzan, des mixes, et Alex, des chroniques. Filip s’est peu à peu éloigner du projet et j’ai réorganisé la rédaction. A l’époque, le noyau dur était constitué d’Alexandre Tonus, Benoit Georges, Sébastien Jobart, qui depuis coordonne les contenus sur le site, Max Nordez, Tarzan et moi-même. » ReggaeFrance a connu trois versions majeures et l’équipe compte aujourd’hui une dizaine de passionnés. De nombreuses rubriques sont venues le compléter pour en faire un véritable portail reggae, comme les charts, l’annuaire et notamment la fiche artiste qui, depuis 2004, centralise tous les contenus des différentes rubriques. En quelques chiffres, cela donne, mine de rien : 450 artistes référencés, 300 interviews, 2000 albums, 2000 vidéos (clips, live, reportages), plus de 20 000 dates déposées dans l’agenda, plus de 700 000 messages sur le forum, 35 000 membres, 7000 visiteurs quotidiens, 1,5 millions de pages vues par mois !

Pas de sujet tabou
Si ReggaeFrance a une vocation musicale, il n’y a pas de sujets tabous pour autant. La proximité de la musique et de l’actualité en Jamaïque empêche d’ignorer la réalité qui se rattache au reggae dancehall. « Si nous sommes, par exemple, largement revenu sur l’arrestation de Dudus en 2010, ou sur l’assaut de Tivoli Gardens, c’est aussi parce que de nombreux artistes commentaient la situation dans leurs chansons… » Avec les années, l’évolution et la généralisation du web, l’agenda est toujours très actif, alors que le forum a perdu un peu en affluence et verve depuis l’apparition des réseaux sociaux. En plus du site Internet, d’autres projets ont vu le jour, dans le but de faire connaître la plateforme et de la faire vivre au-delà des écrans d’ordinateur, concerts, compilations, reportages… C’est en 2004 que ReggaeFrance organise son premier évènement, le Kabanon Bashment au Complexe 13’’53. L’année suivante, ils lancent l’émission bi-hebdomadaire « Fresh From Yard » sur Radio Media Tropical 92.6 FM, ainsi que ReggaeRoad, concept de voyages en bus vers les plus grands festivals reggae européens de l’été. Depuis 2007, l’équipe lie un partenariat solide avec Garance Productions et Realize Production, prestataire vidéo du site. En 2009, pour marquer les 10 ans de ReggaeFrance, l’évènement au Cabaret Sauvage réunissait Capleton, Daara J, Brahim, Spyda Team et Soul Stereo. Depuis trois ans, l’équipe se charge de coordonner les relations presse et partenariat pour le Garance Reggae Festival. Des collaborations avec des labels ou des artistes sont en cours de discussion, une nouvelle version du site est également en préparation, mais ce n’est pas encore pour tout de suite… Restez connectés : http://www.reggaefrance.com

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

mercredi 3 octobre 2012

Mr Aya & The Classics

Mr Aya & The Classics est né en 2004 de la rencontre d’un collectif de musiciens de Roubaix du nom de One Love Nation, qui aspire à former un backing band à la manière jamaïcaine, et d’un auteur interprète, singjay, qui pose déjà ses textes avec les sound systems du coin. Leur reggae francophone, aussi bien roots que dancehall, est à découvrir sur leur premier album, Triste Réalité.
Adolescent, Yann Bazin aka Mr Aya commence à écrire et, suivant les traces de son frère Invisible Oliv, MC des sound systems de la fin des années 1980 au côté de Puppa Leslie, il pose sur des faces B de productions jamaïcaines et fait ses premières prestations avec la création du Comanchero Sound à la fin des années 1990, puis avec le Radikal Sound System en Guyane. Ce sont ces riddims qui seront arrangés par le Classic Band (guitare, basse, batterie, claviers, trompette, trombone, saxophone, chœurs) en studio et en live, alors que Mr Aya a déjà parcouru de nombreuses scènes avec les sound systems Like Dat Sound et Good On Fire, ces dernières années. Mr Aya se veut à la fois porte-parole de ceux que l’on n’entend pas et journaliste d’une société souvent injuste. Conscients et engagés, ses textes abordent les thèmes chers à la culture reggae, que lui inspirent la vie, son métissage chti et guyanais, l’espoir, l’amour, la volonté de ne pas se résigner… Quelques singles sortis en 45 tours (« Air Pur » en 2008, « Wine or Grine » en 2009…) ont précédé ce premier opus, disponible chez Patate Records et Irie Ites. Triste Réalité a été entièrement autoproduit, et réalisé avec des partenaires, Fuzzy Studio, l’ARA, le Studiooh de Roubaix, où l’opus a été masterisé. Quelques dates pour cet été pendant que les Roubaisiens travaillent à de nouvelles compositions, mais aussi à des featuring de Mr Aya avec des artistes guyanais (Sista Sony, MC D Kultcha, MC Al, Indifrica, Candy Vybz…) pour la compilation Cayenne-Roubaix. A suivre donc.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

mardi 2 octobre 2012

Stand High Patrol

Une dizaine d’années en arrière, alors qu’ils commencent chacun à collectionner les disques et à s’intéresser à l’univers des sound systems, Rootystep et MacGyver se rencontrent en Bretagne, à l’époque du lycée, peu avant de faire la connaissance de Pupa Jim par l’entremise d’une amie commune. Ensemble, ils forment Stand High Patrol, puis Stand High Records, explorant leur style original, le dub-a-dub.
Larges sont leurs influences, qui vont du hip-hop et de la scène dub UK des années 1990 au reggae digital de la décennie précédente, en passant par le dubstep deep, la booty bass, la trip-hop de Brixton…, soit tout ce qui touche à la scène bass music. Cet éclectisme a donné naissance à un style à part entière, le dub-a-dub, terme utilisé par Tena Stelin dans l’un de leur dubplate et qui qualifie à la perfection la patte Stand High. En 2009, ils créent le label Stand High Records pour sortir les morceaux qu’ils apprécient le plus jouer en live. « Des riddims assez minimaux dans le style, construits sur le mode des beats hip-hop pour pouvoir être dubbés en live. Le sound system est pour nous le véritable laboratoire d’expérimentation de nos futures sorties », souligne Rootystep. Deux maxis, un album, un single, et des titres en vente digitale, dont le bilan est déjà des plus positifs. L’indépendance de gérer leur propre label leur a permis de s’entourer de contacts aux affinités particulières, comme le graphiste Kazyus Key, les distributeurs Patate Records et Musicast… « Avoir son propre label et le diriger soi-même, c’est l’assurance d’un travail fait comme on le souhaite ! » Leur premier album, Midnight Walkers, enregistré principalement à Brest dans le Donjon Studio et sorti au début de cette année, représente tout l’esprit et la diversité de Stand High Patrol, disponible en vinyle, CD et mp3. « Dans sa structure il ressemble pas mal aux albums hip hop des années 90, avec ses interludes. Nous avons essayé de faire un vrai album. A l’heure où la majorité des consommateurs de musique ne sélectionnent qu’un ou deux morceaux pour intégrer à leur playlist, c’est assez compliqué. Il faut l’envisager dans sa globalité… » Quelques dates pour l’été, un maxi prévu pour l’automne, leur propre système de sonorisation à développer… Voilà à quoi la Stand High Family devrait consacrer ses prochains mois.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)

lundi 1 octobre 2012

Green Spirit Sound System

En 2004, Green Spirit sound system naît de la rencontre entre Sossa et Ganjo, qui résident alors respectivement à Metz et Nancy. Chacun de son côté touche déjà aux vibrations reggae : Sossa, en jouant sur une web radio, et Ganjo, dans sa Belgique natale…
Poussés par l’amour du reggae et l’envie de le promotionner dans toute sa diversité, des fondations roots au dancehall, du dub à la jungle en passant par le ragga/hip-hop, ils font leurs premiers sets dans de petits bars et, parfois même, en clotûre de soirées métal ou électro. De retour en Belgique, Ganjo rencontre un nouveau sélecteur, Mighty Max, plus tard un second, Timozor, alors que Sossa se tourne vers d’autres projets. Devenu gérant du Rider’s Park à Messancy, Ganjo y instaure la programmation d’un concert et d’un sound par mois, ce qui lui permet d’accueillir les grands noms de la scène jamaïcaine et hexagonale. Huit ans après sa naissance, force est de constater que les efforts ont porté leurs fruits : « On est passé de 30 personnes, dans notre petit Arts Scène Café à Virton, à 800 avec Sizzla au Rider’s Park ! Green Spirit a joué dans pas mal de grosses villes comme Barcelone, Genève, Paris, Bruxelles… Le message a carrément évolué : on a cessé de promotionner les histoires de rhum ou de Guinness/Red Bull pour se concentrer plus sur Jah et dénoncer leur nouvel ordre mondial… » Parmi leurs souvenirs les plus marquants : la première rencontre avec Asher Selector, la session dubplate de Reggie Stepper et Carlton Livingston, le show de Sizzla… Depuis janvier, le volume 4 de leur mixtape Reggaelize Hits est disponible, sélection des bonnes sorties de 2010-2011 mixée par Mighty Max et présentée par Lord Bitum. L’équipe travaille essentiellement avec deux artistes : Korleon de Mons en Belgique et Tony Nephtali de Moselle (avec qui ils seront en tournée cet été en France et en Italie). Des sound systems et des concerts prévus à Jamoigne (prononcer Djamogne), en Belgique wallonne, suite à la fermeture du Rider’s Park, la production de riddims aussi bien reggae-dub que dancehall par Mighty Max, un projet live en préparation…, Green Spirit n’est pas prêt de couper le son !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #25 - août/septembre 2012)