dimanche 26 avril 2015

Mass-I Records

Mass-I est d’abord un sound system basé à Marseille et Paris, qui a donné naissance au label du même nom, fervent défenseur du vinyle à l’ancienne. Mais ce n’est pas tout, puisque l’un des membres du crew est aussi le créateur du studio et du site Lootayard.
En 2011, Loota et Fisha se rencontrent grâce à Internet, qui leur permet de partager leur passion commune pour le reggae. Loota est plongé dans le reggae jamaïcain, tandis que Fisha ne jure que par les vibrations UK stepper. L’année suivante, ils s’allient pour créer le Mass-I Sound, à Marseille, en vue de diffuser les sons qui leur donnent des frissons. Tous deux ont déjà fait du chemin : Loota joue du clavier depuis de nombreuses années et a participé à des projets dans différents genres ; Fisha est un collectionneur invétéré de vinyles, qui a l’habitude de sélecter dans les soirées. Les deux acolytes s’avèrent parfaitement complémentaires et se retrouvent, en particulier, dans le dub à l’anglaise, à la manière de Conscious Sound, Jah Warrior, Alpha Omega, Iration Steppas… Le nom Mass-I Sound est à la croisée de tout ce qui fait leur motivation : l’aspect combattif nécessaire à leurs ambitions, l’Afrique, Rastafari, Marseille, et surtout, un nom qui claque autant que la musique qu’ils jouent ! En 2004, Loota s’installe à Paris et monte le studio Lootayard, où il produit quantité d’instrumentaux. Grâce aux sound systems qu’ils côtoient (Furybass, Soul Stereo, Guiding Star…), les rencontres avec les artistes s’enchaînent, tout comme les échanges musicaux et humains d’envergure. Vient logiquement l’envie de capturer en images ces moments et de les partager avec le monde entier, d’où la création du site web du même nom, Lootayard.fr. L’idée est d’y regrouper les vidéos des sessions studio, par le biais de YouTube, pour immortaliser ces vibrations massives. En 2005, le duo crée le label Mass-I Records et la première production fait son apparition l’année suivante, avec le War riddim et les titres de Prince Alla, Ranking Joe, Rod Taylor, Fu-Steps, ainsi que la version de Loota au mélodica. Mass-I se rapproche ensuite de Reggaexplorer, ce qui donne la naissance d’un second label, nommé Hard Drive, en 2009, inauguré avec le 10’’ de Prince Alla « See Me Yah ». Puis, « Lion » de Takana Zion, est pressé, en 2013, sur ce nouveau label. La dernière actu en date concerne Mass-I Records, avec la sortie récente de « Love Dub » de Ras Daniel Ray, en 10’’, sur un riddim composé par Loota, avec la participation de Rico de Faya Horns aux cuivres, Nicodrum aux percussions et Dougie Conscious Sound au mix. Pour poursuivre sur cette lancée, un 10’’ de Rod Taylor, avec la même équipe, arrive début février, extrait de l’album du chanteur prévu pour l’automne 2015 chez Mass-I. Fisha et Loota comptent bien conserver ce rythme d’une nouveauté tous les trois mois, évoquant des projets avec Joseph Cotton, Echo Minott, U Brown et beaucoup d’autres… et planchent également sur des soirées régulières à Paris pour chaque sortie du label, avec le Mass-I Sound au contrôle de leur propre sono ! Le label Hard Drive devrait aussi avoir quelques actualités à nous faire connaître d’ici peu. Pour l’été, Lootayard prévoit une série new-roots avec Ilements, Lyricson, Echo Minott… Les projets ne manquent pas !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

jeudi 23 avril 2015

Sista Jahan

Active dans le milieu reggae depuis plus d’une dizaine d’années, Sista Jahan présente son premier EP intitulé Inv-Itation qui regroupe des vibrations reggae-ragga, en français et en créole, ouvrant les portes sur l'univers sincère et chaleureux de la jolie chanteuse.
Dès l’adolescence, Sista Jahan – pseudonyme décliné de son prénom Johane – se sent attirée par le chant et la danse, urbaine comme traditionnelle, développant son sens artistique au gré de ses envies. C’est en intégrant la Compagnie Levi de Tony Jobello aka Tafari que Sista Jahan commence vraiment à utiliser sa voix. Elle quitte ensuite la Martinique, en 2001, souhaitant voguer vers de nouveaux horizons. Si elle se tourne principalement vers des rythmes reggae roots, d’autres styles l’interpellent, reflet de la diversité de ses goûts musicaux, tentée aussi bien par le chant que le toast. Ses premières apparitions sur des projets démarrent en 2003, notamment avec la compilation One Dream de DJ Foxx, où elle pose un titre en créole, « Palé Ba Yo ». Au fil des années, des compilations, albums, riddims, mixtapes… la sollicitent pour des morceaux, des combinaisons et, parfois même, des chœurs. Son premier EP, Inv-Itation, prévu pour janvier en téléchargement légal, est le fruit d’un travail de longue haleine en autoproduction. Une édition limitée au format physique sera disponible mi-février. Le titre du projet exprime simultanément un désir d’ouverture et un attachement à des valeurs spirituelles : « Il invite à méditer, prier, réfléchir, prendre conscience, se chercher, se retrouver, agir, s'aimer, se comprendre, communiquer, positiver, s'apaiser… Par son biais, j'invite chacun à faire ce voyage intérieur pour se connaître et mieux-être dans ce monde d'humains. Il y a du bon en chacun. A nous de le laisser exister… ». L’EP contient sept titres inédits : cinq composés par Coco Roots, deux par Régis Tareau et Selekta Kaprisson. Le français et le créole alternent au fil des textes, s’arrêtant quelques instants sur l’amour, les racines africaines et l’histoire qui s’y rattache, la complexité des relations humaines, la nécessité pour l’homme d’agir et de s’orienter dans la bonne direction, ou encore de rester optimiste… La chanteuse travaille actuellement à la préparation des live qui succèderont à cette sortie, avec Jeh du Roots Attacks sound system au clavier, Max de NZH à la batterie, Ben’J de Tibam à la guitare, Nya qui a joué avec des artistes tels que Sista Clarisse, Rara Fonpanié, Kuku, Supa Dona, Ferricia Fatia… à la basse, et aussi Selecta Kty du I Love Sound. Pour la journée de la femme, le 8 mars, la mairie de Fleury-Mérogis a sollicité Sista Jahan et ses musiciens pour un concert exceptionnel où ils accueilleront à leurs côtés une pléiade d’invités. Le groupe souhaite, cette année, pouvoir convier le public à de nombreuses dates dans toute la France pour partager ses bonnes inspirations. L’invitation est lancée !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

lundi 20 avril 2015

LMK

Derrière ces trois lettres énigmatiques se cache une jeune chanteuse, dont le flow pourrait bien en surprendre plus d’un ! Son premier EP, Starting Block, est sorti le 24 août dernier en téléchargement légal. Un aperçu de ce dont LMK est capable et de sa propension à en donner toujours davantage.
Née dans une famille de musiciens et après avoir passé douze ans au Conservatoire à jouer de la harpe, LMK décide de se servir d’un autre instrument à sa disposition : sa voix. Elle commence à prendre le micro au lycée avec Anesthésia Sound, en Haute-Savoie, rejoignant ainsi à la très formatrice école des sound systems pour affûter son flow et sa prestance. En septembre 2013, elle démarre la réalisation de l’EP Starting Block, qui sera disponible sur les plateformes de téléchargement moins d’un an plus tard. Ce premier projet marque son entrée fracassante dans le milieu musical. Il se veut crossover, naviguant entre reggae et hip-hop, et dévoile une petite partie de son univers, grâce aux compositions d’OnDubGround, Simpleman et David Rabhi. Son inspiration naît en fonction des instrumentaux pour lesquels elle a un coup de cœur, écrivant, ensuite, en anglais, des paroles qui oscillent subtilement entre douceur et rébellion. C’est DJ Don Dadda qui assure le plus souvent ses prestations sound system, et parfois la DJ Supa Mana de Heels Up, avec qui elle a travaillé pour « Bad Gyal Slaughter », disponible en téléchargement libre. Une formule acoustique, davantage soul/blues, avec Pierre à la guitare, a également été mise en place, alors qu’elle recherche actuellement les musiciens qui pourront composer le parfait groupe pour l’accompagner sur scène. L’album Musical Garden arrivera fin janvier avec Green Light Company, et sera suivi par un nouvel EP en collaboration avec ManuDigital sur le label Jamafra. Des dates en France et les premières à l’étranger sont au programme de ce début d’année, sans oublier la diffusion, le 16 janvier, sur France Ô, de l’émission à laquelle elle a participé, Street Talent. A 20 ans, LMK a pris un bon départ.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

samedi 18 avril 2015

Maya Vibes

Vous avez certainement déjà entendu quelques sons de Maya Vibes grâce aux clips et street albums qui tournent sur la Toile. Depuis le 26 janvier, son premier opus, Viser Plus Loin, est disponible. Visiblement, le chanteur a mûri, tirant le bénéfice des précédentes expériences.
Surnommé Maya par une amie après un léger malentendu à l’époque du collège dans l’Essonne, ce petit nom reste et il décide de s’en servir lorsqu’il crée son propre blog. Etant déjà pris, il y ajoute le mot « vibes », en adéquation avec ses intentions, et c’est sous cette forme que l’appellation commence à marquer les esprits, au fur et à mesure de l’avancée de ses projets. A l’âge de 8 ans, son père lui offre sa première guitare, mais il faudra en attendre six de plus pour qu’il s’empare avec intérêt de l’instrument, poussé par l’envie de s’essayer à la musique et de goûter progressivement aux différentes étapes qui la font naître (écriture, chant, composition…). Maya baigne alors plutôt dans le hip-hop, rapidement rattrapé par le reggae roots. Deux ans plus tard, il rencontre Salgui, son DJ actuel, aussi bassiste, avec qui il crée Kaya Bon en compagnie d’autres musiciens de la région. Grâce à cette aventure, il apprend à travailler en groupe et vit ses premiers concerts, découvrant le plaisir de la scène. L’histoire de Kaya Bon dure environ trois ans et il continue ensuite son chemin en solo, mettant en ligne sur le web, fin 2008, le street album Otopsy, en téléchargement gratuit, où il s’approprie des faces B hip-hop et quelques compos. En 2011, il rencontre les membres de son équipe actuelle et, l’année suivante, le premier fruit de leur collaboration se nomme « Sweety Ganja », qui attire l’attention d’une large audience, les incitant à poser les bases du projet Viser Plus Loin et à travailler assidûment à sa réalisation. Entre temps, nouveauté en téléchargement libre, l’EP Hits OK regroupe quelques morceaux, dont des combinaisons (Volodia, Scars, Taly, Poizon), cette fois sur des versions reggae et hip-hop, pour patienter jusqu’à l’album… Les clips de « Maman » et « En Attendant Demain » ont précédé de quelques semaines la sortie tant attendue de Viser Plus Loin, le 26 janvier, en CD et en digital. D’autres feront prochainement leur apparition sur la Toile, notamment le titre éponyme. Avec des textes inspirés de ce qu’il vit au quotidien et d’une vision du monde originale, Maya laisse sa voix se balader au fil des pistes sur les instrumentaux composés avec son équipe. Il travaille actuellement sur les live à venir avec Franzy (batterie) et Peter (basse), qui comptent parmi les principaux acteurs qui ont permis la naissance de l’album, et aussi Daddy (guitare rythmique), Benji (guitare mélodique) et Erwan (clavier). Evidemment, des idées pour un second opus commencent déjà à faire surface… Le ton est donné : viser toujours plus loin !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

jeudi 16 avril 2015

Sidya

D’origine franco-sénégalaise, Sidya est chanteur-auteur-compositeur, mais aussi fondateur du label Farang Music. Après avoir acquis l’expérience nécessaire en groupe comme en sound system, il sortait en octobre dernier son premier projet intitulé Dans Le Temps.
Sidya commence à se passionner pour la musique et à pratiquer la guitare dès l’âge de 7 ans. Il se met rapidement à chanter, en s’inspirant des différents styles de la black music, appréciant particulièrement le rasta reggae et le hip-hop français comme américain. A 15 ans, il monte son premier groupe, Faya Kulcha, avec des amis du lycée, dans la région varoise. En 2007, il s’installe à Montpellier et intègre le Golden Touch Sound System. Plus tard, il est sollicité pour remplacer à plusieurs reprises le guitariste du Artikal Band, ce qui lui apporte une expérience de groupe très enrichissante et une polyvalence qui s’avèrera utile lors de la création de Farang Music, en 2012, en vue de concrétiser son propre projet. Il aura fallu deux ans pour que l’EP Dans Le Temps voit le jour. Sidya enregistre toutes les pistes dans son home studio, avant de se rendre au Mirador Studio pour finaliser le mixage. L’EP compte sept morceaux, dont un riddim composé par Bost & Bim (« Reggae Music ») et un par Artikal (« Lâche Ton Corps »), les autres étant tous l’œuvre de Sidya lui-même. Cette expression « dans le temps » lui vient d’un ami proche et signifie : ne pas se précipiter mais ne pas s’endormir non plus… Concentré actuellement sur la promotion de ce premier EP, Sidya travaille sur les dates qui lui permettront de le présenter sur scène, avec les musiciens de Artikal Band ou Irie Jahzz, et aussi avec Volcanik Sound, Artikal Sound ou Ruff & Kultcha Session. Farang Music aura bientôt de nouvelles actualités reggae/hip-hop à faire connaître, des séries sur des one riddims, des singles, et la production de projets d’autres artistes… Sidya et Farang Music comptent bien être dans les temps !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

mardi 14 avril 2015

Shaman Culture meets Rojah B

L’EP Nothing Else est le résultat de la rencontre entre musiciens de la scène francilienne dont les noms ne vous sont pas inconnus. Souvenez-vous : Shaman Culture a sorti, en 2010, son premier disque, Tchimbe Raid, élu 2ème meilleur album de reggae français aux Victoires du Reggae, et Rojah B a présenté le street album Do You Remember? fin 2011, après des apparitions régulières sur des mixtapes et projets divers.
« On se connaît depuis plusieurs années, car nous avons des relations en commun, notamment le groupe Lion Stepper, Dubamix et la King Stone Family. Les premières rencontres musicales ont commencé en juin 2011 par le biais du label King Stone Family, pour préparer un concert à la Scène Bastille, où, pour la première fois nous nous essayions au backing band. L’entente, aussi bien humaine que musicale, s’est faite très naturellement. On s’est trouvé beaucoup de points communs dans nos influences et dans les arrangements à apporter à nos répertoires. Nous aimions ce que chacun faisait depuis longtemps et étions ravis de collaborer ensemble ! A partir de septembre 2013, le projet de l’EP était lancé et toute l’organisation s’est mise en place en autoproduction. Les premières compositions se sont faites en répète avec l’ensemble du groupe sur des improvisations. Puis, nous avons commencé à enregistrer des maquettes, afin de laisser à Rojah B le temps d’écrire des textes et de trouver ses flows, pendant que l’on peaufinait les arrangements. Nous avons enregistré le maximum d’instruments en même temps (batterie, basse, piano et guitare) pour garder un aspect vivant. Les claviers, percussions, guitare lead et voix se sont ensuite enchainés. Nous avons fait appel à la section cuivre du groupe Join Da Tease sur le morceau « Border » et à Dubamix sur « I Need Your Dub ». Notre souhait était de faire un EP qui combine le roots reggae à un son actuel et nouveau. Nothing Else s’adresse à tous les publics, à toutes les oreilles, qu’elles viennent d’ici ou d’ailleurs, aux puristes, aux amateurs… C’est un concentré de sincérité, qui parle d’amour, de musique, de famille, des valeurs qu’on partage tous… Laissez-vous porter par la curiosité et, pour les adeptes de gros son, poussez le volume à fond ! Pour la suite, un clip du morceau « Nothing Else » devrait arriver au début de l’année ; le Shaman Culture Sound System Mountain Tour, en compagnie de Strong Foundation, est prévu pour février, avec Rojah B et notre chanteur Wallis, pour présenter les différents projets à venir ; la sortie du second album de Shaman Culture est annoncée pour mars, ainsi qu’une tournée ; le premier one riddim du groupe, réunissant des artistes du monde entier dans un but humanitaire, est en cours de réalisation… Du côté de Rojah B, le single « Live it up » sort courant janvier en digital, produit par Vibeguard Recordings ; il y aura des concerts avec Shaman Culture tout au long de l'année ; un projet digital reggae est en préparation, ainsi qu’un nouveau, très différent, en mode français, mélange de soul, reggae, pop et hip-hop, qui devrait paraître au printemps… Restez connectés, il y en aura pour tous les goûts ! »

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)

dimanche 12 avril 2015

Da Fuchaman

Depuis l’été dernier est disponible le nouvel EP de Da Fuchaman, Rasta Will Be There, sur le label français Reggae Livication Records. Six titres emplis de foi et d’espoir, parfaits pour pénétrer dans l’univers bienveillant de l’artiste.
Originaire de Brown’s Town à St. Ann en Jamaïque, Zemroy Thomas aka Da Fuchaman vit depuis douze ans à Bristol, en Angleterre. Il commence à chanter à l’âge de 5 ans dans le petit village de Middle Buxton à St. Ann. Lorsqu’on lui demande quels sont les artistes qui l’ont le plus marqué, il répond Bob Marley, Sizzla, Shaggy, Buju Banton, Sean Paul… Son premier album, I Am Good Enough, arrive en 2008 et symbolise toute sa détermination, comme l’importance de croire en soi. Il enregistre ensuite des singles, entre autres « Don’t Give Up », avant de participer à deux one riddim albums, Conversation et Driver, sur Lockdown Productions, le label londonien de Tippa Irie. Fin 2012 sort son album Rise Up, dont le morceau éponyme figure justement sur le Driver riddim, convaincu que la musique est en mesure d’aider utilement les âmes. 2014 a été l’occasion de proposer d’autres titres sur des labels de tout horizon, dont « Hold You Tight » (Knockout Productions d’Angleterre), « Keep The Faith » (Freetime Records d’Allemagne), « Babylon » sur le Julia’s Antics riddim (The Stereodrop de Russie)… ainsi qu’un nouvel EP, Rasta Will Be There, avec le label français Reggae Livication Records. Etant lui-même rasta, il fait référence à son expérience personnelle et présente cet EP comme positif, apportant de la force tout en étant aussi très agréable à écouter. « Je crois en Jah Rastafari et je sais qu’il est toujours là quand on en a le plus besoin. Même si la vie est jalonnée de hauts et de bas, il nous guide à chaque instant. Rastafari, c’est l’amour et l’unité pour chacun d’entre nous. Aucun être humain n’a plus de valeur qu’un autre. Nous devons défendre l’égalité des droits et la justice pour tous ! » Après un séjour en Jamaïque où il en a profité pour réaliser, entre autres, quelques vidéoclips de Rasta Will Be There, des concerts étaient au programme dès son retour en Angleterre, ainsi qu’en Allemagne. Il espère qu’il y en ait également bientôt quelques-uns sur notre territoire, en compagnie de musiciens ou en sound system. Un nouvel EP est prévu pour l’été, toujours sur le label Reggae Livication Records. Pour l’instant, un titre faisant partie de la série du Rudeboy riddim est arrivé en décembre… Da Fuchaman continue d’avancer.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #40 - février/mars 2015)