mardi 28 février 2017

Rebelution - Live At Red Rocks (CD+DVD) (Easy Star Records / Bertus)

Après la sortie de leur 5ème album Falling Into Place, que pouvait-il encore manquer à Rebelution pour parfaire leur discographie ? Ayant déjà eu, à plusieurs reprises, la bonne idée de décliner certaines de leurs œuvres en version acoustique ou dub, les Californiens ont tendance à faire les choses bien quand ils s’y mettent. Il leur fallait un live qui mettrait l’accent sur leurs qualités de musiciens, capturerait l’univers de Rebelution à chaud, revisiterait le parcours du groupe… C’est le concert du 20 juin 2015, à l’amphithéâtre Red Rocks du Colorado, qui a été capté en audio et vidéo. Le jour de la sortie de Falling Into Place, Rebelution retournait dans ce lieu exceptionnel, qui peut accueillir près de 10000 spectateurs, un show à guichet fermé. Le Digipack comprend un CD de 73 min, soit 19 pistes, et un DVD de 84 min, avec deux morceaux supplémentaires. On y retrouve un peu des quatre premiers albums et beaucoup de titres phares (« Safe and Sound », « Roots Reggae Music », « Feeling Alright », « Sky Is The Limit »…). Les versions jouées respectent plutôt fidèlement les originales, simplement relevées par l’intensité du direct live. Aucun morceau inédit, que des chansons issues des albums sortis entre 2007 et 2014. Le DVD livre de belles images, grâce à de multiples caméras et à un cadre spectaculaire. Découvrez l’expérience du 360° en bonus sur la Toile ! Quel plaisir de pouvoir apprécier le fruit si délicieux de leur travail en live ! Voilà une nouvelle très belle pièce qui s’ajoute au catalogue Rebelution et qui existe aussi en double vinyle. Indispensable !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

samedi 25 février 2017

Strickaz - The First Tales Of Strickaz Chap.3 (Strickaz Production)

Voici le volet final de la trilogie amorcée par Strickaz en 2010, The First Tales of Strickaz. Les musiciens pressentaient qu’il faudrait sans doute trois pièces à ce projet pour qu’il soit complet. Les deux premiers chapitres étaient composés de neuf chansons chacun ; ce dernier en présente dix, avec, en bonus, le single « Fetou Twamem », la recette maison qui les a portés tout au long des six années plongées dans ce projet musical ambitieux. Du premier au troisième chapitre, l’énergie ne fait pas défaut à Strickaz. L’équipe a bien l’intention de faire monter, d’un seul coup, le volume – et la température – dans la bonne humeur ! Que vos oreilles soient plutôt gainées reggae, chanson française – ou même hip-hop, l’écoute est des plus aisées avec ce dernier volet, grâce à des mélodies et des refrains qui feront vite des adeptes. Les textes en français et anglais alternent aussi en toute fluidité. On fond particulièrement sous les mots et les notes de « Black Eye », en combinaison avec Jahill. Le son de Strickaz est plutôt inclassable. Le mieux est d’écouter ce nouvel opus, de se laisser porter par sa dynamique et parcourir son joli livret de 16 pages. Obligé de constater que le groupe sort grandi de l’aventure, qu’il s’est fait sa place, méritée, au sein d’une scène française qui continue de gagner en qualité artistique et technique. En écoutant ce nouveau chapitre et ses prédécesseurs, on a plus que hâte de découvrir ce que Strickaz nous réserve pour la suite !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

mercredi 22 février 2017

Yellam - The Musical Train (Irie Ites Records)

On vous disait que cette rentrée abondait de bonnes sorties reggae… Et ça n’en finit plus, avec celle de l’album de Yellam, The Musical Train, le 21 octobre. Il n’a pas fallu beaucoup d’écoutes pour tomber dingue de ce disque, puisqu’il n’est fait que de très bon. La venue en Jamaïque du chanteur semble avoir fait naître une véritable alchimie avec les Roots Radics. Qui pourrait décliner l’invitation à monter à bord d’un train musical aussi agréable ? Yellam s’y exprime toujours en langue anglaise, avec une aisance tout-terrain, qui, à ce train-là, devrait repousser les frontières sur son passage. Après un Turn Up The Sound explosif, voici Yellam dans un registre plus roots, qui lui va comme un gant et révèle au mieux ses qualités de chanteur. Il s’agit d’un roots moderne, qui puise aussi bien dans l’ancien que le nouveau, et le résultat donne des airs qui convainquent instantanément. Déjà, les premiers extraits, « Time Has Come » et « The Musical Train », sont d’une extrême efficacité ; ensuite, les cinq featuring sont tous ultra massifs (Skarra Mucci, Perfect, Sizzla, U Brown et Trinity), ainsi que le délicieux final en compagnie de Dean Fraser ; enfin, le reste des titres est du même acabit, quelque soit le genre, les entraînants « Galong » et « Dem A Call », le profond « Heaven’s Door » en hommage au batteur Style Scott, le sentimental « Sweet So »… On ne sait même plus où donner de la tête, tant on tombe sous le charme de chaque chanson ! Foncez au plus vite vers ce Musical Train, vous n’en reviendrez pas d’un voyage aussi exaltant.

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

dimanche 19 février 2017

Mawyd - Plant The Seed (Khanti Records / Harmonia Mundi)

On vous avait parlé de Mawyd à l’occasion de la sortie, en 2012, de leur premier album Look At The Tree, déjà prometteur, mais on en attendait plus. Avec le nouvel opus, Plant The Seed, le groupe franchit plusieurs étapes d’un seul coup ! Voilà un album d’une grande qualité. Une seule chose à dire : que vous connaissiez ou non Mawyd, écoutez au plus vite ce Plant The Seed au son vraiment très authentique et énergique. « Reggae Religion », premier single et clip, en donne un aperçu - le genre de titre qui a le profil d’un hymne fédérateur ! On sent que les musiciens se sont fait plaisir en composant et en jouant chaque morceau. D’ailleurs, le groupe a sollicité les talents de Kim Pommel et Marcus Urani (Groundation, Rising Tide), ainsi que celui de Flox pour la direction artistique, le tout enregistré avec Bernard Indeau, comme pour le précédent. Ensemble, ils ont su créer un album où toutes les pistes sont essentielles et ont leurs univers propres, leurs petites signatures particulières qui les distinguent indubitablement. Parmi ces perles, le featuring « Mr Politician » avec General Levy, ainsi que sa piste dub, qui clôture puissamment l’album, un « Wake Up And Live » acoustique bien connu et ultra vibrant, même l’interlude est exquise… Quelque chose nous dit que ce disque va faire beaucoup parler de lui, que ses graines ont de grandes chances de germer… Si la rentrée est riche en bonnes sorties musicales, Plant The Seed en fait assurément partie !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

jeudi 16 février 2017

Mawyd - Interview

Quatre ans après leur premier album Loot At The Tree, les musiciens de Mawyd présentent leur nouvelle réalisation, Plant The Seed. Interview en toute convivialité avec le chanteur, Vince, pour en dévoiler la haute teneur.

Ils se sont entourés des réputés Flox et Bernard Indeau pour bénéficier des meilleures recommandations et révéler toute l’essence de Mawyd. Défi relevé haut la main, cet album vaut le détour, incluant notamment le titre « Mr Politician » avec General Levy, qui était déjà sorti en maxi en 2013, et le premier single inédit « Reggae Religion ».

On se retrouve à l’occasion de votre second album, Plant The Seed, disponible depuis le 7 octobre ! Comment ça va pour Mawyd ?
Tout va bien pour nous, merci ! L'album est déjà sorti et les critiques sont assez bonnes, aussi bien de la part des professionnels que des gens qui nous suivent. C’est plutôt encourageant, car ce n'est pas toujours facile d'avoir du recul sur ce que l'on fait…

Quel est votre sentiment sur cet album ?
Nous sommes vraiment satisfaits du résultat, même si un album reste toujours perfectible bien sûr. Nous avons réussi à obtenir ce que nous voulions, autant au niveau du son en lui-même que du visuel et de l’esthétique.
         
Par rapport à Look At The Tree, on sent que vous avez gagné en maturité et en identité musicale. Comment l’expliques-tu ?
Sur cet album, nous sommes allés en studio avec Flox et Bernard Indeau. Leurs conseils avisés ont contribué à obtenir le résultat escompté. Ils sont complémentaires : Flox, c'est plutôt l'école du numérique, et Bernard Indeau, celle de l'analogique. Et le fait que Mawyd joue ensemble depuis six ans maintenant – soit environ 200 dates de concert ! – a permis à l’identité du groupe de s’affiner naturellement.

Quand avez-vous commencé à travailler sur cet album et quelle était votre idée de départ ?
Nous avons commencé à travailler dessus après la sortie du vinyle avec General Levy, en 2013. L'idée de départ était de réaliser un deuxième album dans la continuité du premier, avec un son roots mais moderne, tout en gardant la couleur Mawyd.

Quelle est donc cette couleur musicale ?
Comme pour l'album Look At The Tree, l'idée était de mettre chaque membre du groupe à l'honneur grâce à des espaces d'expression dédiés (solos de guitare, piano, basse et voix) et, surtout, de conserver ce son qui nous caractérise : un reggae aux influences funk et soul.

Sur combien de temps s’est déroulée la composition des morceaux ? Travaillez-vous ensemble ou séparément pendant cette période ?
Il nous a fallu à peu prés deux ans pour écrire et composer les nouveaux morceaux. En général, j'écris la base, seul ou avec le pianiste, puis le groupe se retrouve au complet pour mettre en forme la composition finale.

Quand ont eu lieu les enregistrements ?
En fait, nous avons enregistré une première préproduction au mois de mai 2015 à la Rock School Barbey de Bordeaux, puis une deuxième, le mois suivant, à L'Accordeur, en compagnie de Flox afin d'affiner au maximum les compositions. L'enregistrement final de l'album a eu lieu au Studio des Collines, en Dordogne, peu de temps après, en juillet, avec Flox et Bernard Indeau aux manettes.
  
Le featuring avec General Levy est vraiment bouillant ! Comment est née cette collaboration ? Qui a choisi le thème de « Mr Politician » ?
Cette collaboration est née suite à la rencontre avec General Levy au Reggae Sun Ska Festival. Nous lui avons donné notre premier album pour qu'il puisse se faire une idée de notre son. Il a apprécié et nous a dit qu'il serait content de collaborer avec nous sur un titre. Pour ce qui concerne le thème, j'ai écrit cette chanson suite à la crise des subprimes et, ensuite, je l'ai proposée à General Levy. Il a adhéré à l'idée et nous a rapidement proposé un texte qui collait parfaitement au thème.

Le clip de « Vampaya » est en ligne depuis peu. On retrouve la participation des talentueux Kim Pommell et Marcus Urani de Groundation et Rising Tide. Comment vous est venue l’idée de les solliciter ?
Dans le groupe, nous sommes tous très amateurs de la musique de Groundation et, plus récemment, de Rising Tide. Depuis que l'idée du second album a germé, nous pensions leur proposer une collaboration. Étant donné que nous nous étions rencontrés plusieurs fois, la participation de Kim et Marcus sur l'un de nos titres devenait assez évidente.

Il y a aussi eu, précédemment, le clip de l’entraînant et efficace « Reggae Religion ». Peut-on, selon toi, considérer le reggae comme une religion ?
Le reggae est universel, comme beaucoup d’autres styles musicaux. J'ai écrit ce titre car ma religion c'est la musique, que ce soit du funk, du jazz, de la soul ou du reggae… La musique en elle-même est une sorte de religion, et, par déclinaison, le reggae en est une. Religion vient du latin « religere », qui signifie « réunir ensemble ».

Y aura-t-il d’autres clips issus de l’album ?
Il y a donc « Vampaya » qui vient juste de sortir, avec Kim Pommell et Marcus Urani de Groundation. Ensuite, nous allons sortir un clip pour le titre « A Simple Dream » avec Balkan, qui est à l'origine de la réalisation du celui de « Reggae Religion ». Nous finirons par un dernier clip pour le titre « Mr Politician » avec General Levy !

Que dirais-tu pour présenter Plant The Seed en quelques mots à ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
C'est un album fondamentalement reggae avec des influences funk et soul. C'est aussi, et surtout, le résultat de plusieurs mois de travail acharné, d'émotions fortes, et un bon moyen pour le public de découvrir notre style.

Que nous réserve Mawyd sur scène pour les prochaines dates ?
Nous préparons un show spécialement pour cet album avec des interventions vocales, des solos, de l'interaction avec le public… Et il y aura toujours une part d'improvisation pour que chaque concert reste unique !

Quels sont vos souhaits pour 2017 ?
Nous espérons beaucoup de dates dans toute la France et aussi sortir Plant The Seed en vinyle dès que possible. Ensuite, on verra !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

lundi 13 février 2017

Yellam - Des rêves plein la tête

Avec son équipe Green & Fresh et le label Irie Ites, Yellam présente son nouvel album, The Musical Train, enregistré en Jamaïque en compagnie des vétérans Roots Radics. Deux années ont été nécessaires pour finaliser le projet. Rencontre avec le chanteur, à quelques jours de sa sortie.

The Musical Train sort le 21 octobre. Qu’as-tu envie de dire sur ce nouvel album ?
C’est le fruit d’un long travail qui s’est étalé sur deux ans, à partir de mon second voyage en Jamaïque, en 2014. Je suis content qu’il sorte enfin et que les gens puissent l’écouter, qu’ils puissent voyager dans l’univers de The Musical Train avec nous. Il y a une sorte d’excitation pour la sortie et aussi une grande envie de monter sur scène !

Qu’est-ce qui t’a inspiré pendant l’écriture et la composition des morceaux ?
Pour cet album, étant en Jamaïque, j’ai dû composer en studio avec les Roots Radics. J’étais venu avec certains thèmes, certains textes, et, au final, il y a des chansons que j’ai écrites avec l’instrumentale, dont « Heaven’s Door », quand je suis revenu en France, lorsque j’ai appris la mort de Style… [Lincoln « Style » Scott, l’un des trois fondateurs du groupe, ndlr] Il est présent sur pratiquement tous les morceaux et je voulais qu’il y en ait un qui lui soit dédié. D’ailleurs, nous travaillons sur le clip, qui sera une sorte de dessin animé où nous le faisons revivre. Il y a aussi des thèmes qui sont liés dans cet album, notamment les chansons d’amour, « Sweet So » et « Let’s Move On ». La première parle d’un début de relation, la seconde de la séparation et du fait qu’il faut aller de l’avant…

Toutes les chansons n’ont donc pas été écrites en Jamaïque ?
Certaines, mais pas toutes. Il devait y avoir 30% de chansons déjà écrites et le reste s’est fait sur place ou après. Je suis souvent inspiré par le travail en live avec les musiciens, je trouve que c’est la meilleure manière de composer un morceau.

Cet album s’avère bien plus roots que Turn Up The Sound, même si on y retrouve des touches très actuelles. Comment expliques-tu cette évolution ?
Jericho d’Irie Ites écoute pas mal de roots et ça m’attire aussi beaucoup, parce qu’il y a des influences américaines au niveau de la soul dans les tunes reggae des années 60-70. Tendre vers ça m’a permis de laisser beaucoup plus d’espace à ma voix, d’être moins dans le débit parfois. C’est ce que j’ai envie d’explorer en ce moment, être plus dans les envolées et travailler les mélodies. Ce côté roots a aussi été apporté par les musiciens, les Roots Radics et les Tamlins aux chœurs. Il est question que je parte à New-York, un show est prévu là-bas. Il y a des producteurs qui mélangent de la soul avec du reggae, j’aimerais bien aller y travailler pour les projets futurs.

Les enregistrements ont eu lieu lors de ton second voyage en Jamaïque, fin 2014, avec les Roots Radics au mythique studio Harry J. Quels souvenirs en gardes-tu ?
C’était un peu comme dans un rêve, parce qu’au départ j’avais vu ces artistes dans des documentaires ou des vidéos de session. Je n’ai pas réalisé ce que je vivais sur le moment ! C’est quand j’en parle que je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance. La rencontre avec Style m’a vraiment marqué. C’est le musicien dont j’étais le plus proche et avec qui je passais du temps en dehors du studio. On a énormément parlé et il devait même venir jouer en France. Style avait un vrai côté humain et c’était quelqu’un de talentueux, qui a été à la base de la création du rub-a-dub quand même ! Il a été moins médiatisé que Sly, mais ça reste l’un des meilleurs batteurs rub-a-dub/reggae. Je tenais à ce qu’il y ait un côté assez humain dans toutes les collaborations de l’album, que ce soit les musiciens ou les chanteurs.

Les featurings ont-ils été enregistrés à ce moment-là en Jamaïque ?
Pas tous. Les featurings avec Perfect et Skarra Mucci ont été enregistrés en France au studio d’Irie Ites ; celui avec U Brown et Trinity s’est fait au studio Mixing Lab à Kingston, un jour avant que je reparte ; et celui avec Sizzla à Judgement Yard…

Comment ça s’est passé avec Sizzla ?
Lors de mon premier voyage en Jamaïque, en 2013, je voulais découvrir Judgement Yard et rencontrer Sizzla. Je l’ai rencontré le deuxième jour. Je lui ai fait écouter quelques trucs et il m’a dit qu’on ferait un morceau ensemble, sans histoire d’argent ou autre. Je suis reparti sans le featuring mais, lors du voyage suivant, j’y suis retourné avec Jericho et nous l’avons fait pendant la deuxième semaine de mon séjour. J’ai passé énormément de temps là-bas, à discuter avec les gars du crew. Ils me mettaient aussi au test de chanter devant tout le monde, à la manière jamaïcaine. Pas le choix, il fallait que je sorte ce que j’avais dans le ventre ! Je n’oublierai jamais ma rencontre avec Sizzla et cette session avec lui. Nous avons pris le temps d’écrire, juste à côté du studio, et après je suis allé enregistrer ma voix, puis ça a été son tour. De l’avoir fréquenté au jour le jour, j’ai pu voir comment il était et comment il était perçu par les gens. Il a vraiment ce côté enseignant, un vrai teacher ! Il est très cultivé et vraiment impliqué dans sa communauté.

Que raconte le morceau que vous partagez, « Fruit Of Life » ?
C’est un riddim de Willy William, qui faisait partie du crew d’Irie Ites au départ. Je voulais écrire une chanson sur ce que je pouvais ressentir pour la musique. Nous racontons notre expérience et ce que représente la musique à nos yeux.

Bientôt une décennie que tu fais de la musique ! Quel regard portes-tu sur ton parcours ?
Il s’est passé pas mal de choses, mais je suis un rêveur et j’ai toujours des rêves ! Je suis très content du développement que nous avons eu avec mon équipe. Nous sommes restés soudés depuis dix ans. Ce sont des musiciens et, avant tout, des amis. Nous avons réussi à nous professionnaliser et, aujourd’hui, nous réalisons aussi des clips pour d’autres personnes. Nous essayons vraiment de développer quelque chose de solide autour de ce projet. Notre souhait est de développer tout ça à l’international si possible.

Comment va se passer la sortie de The Musical Train, selon toi ?
Je n’en ai aucune idée ! (rires) Nous sommes tous très concentrés là-dessus en ce moment. The Musical Train sera disponible en CD, téléchargement et vinyle (en édition limitée) à partir du 21 octobre. J’aimerais qu’il soit écouté par le plus grand nombre et que les retours soient positifs ou négatifs, mais constructifs ! La grosse date à retenir sera le 31 janvier à Paris au Petit Bain, où nous allons inviter à nos côtés des artistes de la nouvelle et de l’ancienne génération. Soyez là !

Simba

(pour Reggae Vibes Magazine #51 - décembre 2016/janvier 2017)

mercredi 8 février 2017

Victoires du Reggae 2017 : Résultats !

Les résultats des Victoires du Reggae 2017 sont tombés et consultables en détails ici : 

Les projets qui ressortent méritent largement leur récompense : 
Alborosie, Protoje, Skarra Mucci, Clinton Fearon, Stephen Marley, SOJA, Gentleman & Ky-Mani, Taiwan MC, DJ Vadim, Patrice, Marcus Gad, Max Romeo, Zion Train, Flavia Coelho, Elephant Man, Lee Scratch Perry, Ryon, The Skatalites, Dub Inc., Brain Damage, Raging Fyah, Danakil, Jah 9, Harrison Stafford, Taïro, ManuDigital, Big Red, Kalash, Jahneration, Big Famili, Takana Zion, Kanka, Sara Lugo...
La scène reggae ne semble pas manquer de bonne inspiration ; pourvu que ça dure !