mercredi 3 avril 2013

Christophe Rigaud

En 1995, alors qu’il est âgé de 16 ans, Christophe Rigaud est frappé par une révélation qui le pousse à se dévouer à la musique : la découverte de Bob Marley avec « Redemption Song » suivie, quelques jours plus tard, par un concert d’un groupe d’amis lyonnais auquel il assiste. Dès le lendemain, il tente de composer, s’exerçant à la  guitare et au chant…
Affectionnant aussi bien Dennis Brown, Don Carlos, Jah Cure, Luciano, Tiken Jah Fakoly, Ben Harper ou encore Pink Floyd et Stevie Wonder, Christophe s’éprend des rythmes reggae, soul, folk… De 1999 à 2007, il pratique chant, guitare et percussions au sein du groupe reggae Djalemba. Entre 2001 et 2005, il est également soliste pour la batucada Les Mauvaises Graines et, en 2006, intègre le groupe Yaokan en tant que guitariste/choriste. C’est là qu’il rencontre les deux musiciens qui l’accompagnent dans ce nouveau projet, qui porte simplement son nom, ouvrant sur son univers au travers de ses compositions, auxquelles apportent finement leur touche Yaokan (basse/chant) et Djo Toussaint (batterie/percussions/chant). Après deux années à tourner seul avec sa guitare, le trio concrétise cette nouvelle expérience, suppléé par Pascal Plewkowicz (ingénieur du son) et Bob Sleg Productions (manager). Le premier EP, See The River, a été enregistré, mixé et masterisé au studio 8pm à Lyon, durant l’été dernier, sous la direction de G.G. Millet. Sorti le 12 octobre en support physique, et aussi disponible en téléchargement gratuit, See The River donne un aperçu de la musique de Christophe Rigaud. « Je souhaite amener les gens à vivre un voyage musical à la fois aérien, profond et dansant… » dans lequel il évoque « la nécessité d’une prise de conscience face à un système soi-disant moderne et à sa logique qui mène à une course effrénée et nous éloigne trop de l’essentiel » Apprécier les bonheurs simples, accepter les différences, garder l’esprit libre font partie des réflexions abordées. En explorant la profondeur du roots, l’énergie du nu-roots et du rocksteady, les trois musiciens développent leur style nommé le « blue reggae », imprégné des sources du reggae, de celles du blues et de la soul, pour réveiller les sensations. Cet EP fait office d’introduction, que complèteront de nombreuses scènes, un vidéo clip, avant la venue d’un album, et tout ce que leur inspiration en perpétuel mouvement pourra bien leur suggérer.

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #28 - février/mars 2013)

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