samedi 2 février 2013

King Riddim

Entre 1995 et 2005, King Riddim a fait partie de ces groupes pionniers du reggae en France. L’album La Jungle a marqué les esprits au début du millénaire, les conduisant sur toutes les scènes de l’Hexagone. Depuis plusieurs années, l’aventure King Riddim semblait terminée... L’automne 2012 accueille Renaissance et voit le retour de Sly et Bombass, bien préparés à faire vibrer les enceintes.
En demandant à Sly ce qu’il s’est passé après la sortie du live il y a sept ans, il explique : « Ce n’était pas l’inspiration qui nous manquait...C’est juste que nous avions le sentiment d’être arrivé au bout d’un projet. Nous nous étions enfermés dans un certain style sans vraiment pouvoir nous renouveler. L’unique solution était donc de se séparer et de passer à autre chose pour prendre du recul. » Les années ont passé jusqu’à ce que l’envie d’un nouveau projet commun émerge, lié : « D’abord, au contexte politique et au climat social de ces dernières années qui nous ont incités à nous indigner en musique ; ensuite, la scène nous manquait profondément ; et enfin, après s’être séparés, nous avons réellement pris conscience que beaucoup s’étaient reconnus à travers King Riddim et que la nostalgie d’une certaine époque planait sur la scène du reggae francophone. Beaucoup nous ont découverts alors que la formation avait déjà éclaté ! De là est né le désir de partager à nouveau notre passion avec un public toujours grandissant. » Le résultat donne Renaissance, disque qui contient 10 titres originaux, aux influences roots, new-roots et hip-hop, deux en anglais, dont « Let Dem Know » qui invite Selwin Brown du groupe Steel Pulse. Composé et mixé au Studio Dynamix de Sly, le mastering a été confié à Florent Sabaton de chez Color Sound (David Guetta, Kanye West…). Chaque élément a été mûrement réfléchi à chaque étape de la création. « C’est avant tout une renaissance artistique : les textes sont plus matures et la musique plus ensoleillée. Le but est de la rendre accessible à tous et pas seulement aux inconditionnels du reggae. Les messages ont une dimension universelle, tout comme les riddims, pour lesquels nous avons puisé dans les styles et les sons qui nous font vibrer sans aucune barrière. C’est aussi une restructuration du groupe, avec un nouveau batteur, un guitariste et des choristes qui se sont greffés au noyau. » Soyez prêts d’ici quelques mois à assister à la Renaissance des King Riddim sur scène !

Simba


(pour Reggae Vibes Magazine #27 - décembre 2012/janvier 2013)

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